Après la visite du Premier ministre Manuel Valls à Marseille quatre jours plus tôt pour animer le Comité interministériel de la mer, François Hollande était le 8 novembre à La Rochelle à l'occasion des Assises de l’économie de la mer. Le président de la République a jugé que "l'économie bleue n'est pas un slogan mais une ambition maritime".
En réponse aux demandes du président du Cluster maritime français (CMF), Frédéric Moncany de Saint-Aignan, le président de la République, a annoncé mardi 8 novembre, lors des dernières Assises de l'économie de la mer à La Rochelle, l'organisation d'"un conseil national de l'attractivité portuaire". L'objectif est, selon lui, de "mettre le transport maritime français au cœur de l'intermodalité" et de "placer les ports (nationaux) à armes égales avec leurs concurrents européens".
"Devenir le premier ports d'Europe à l'horizon 2030"
Reprenant le constat de Manuel Valls lors du dernier Cimer qu'"un conteneur sur deux passe encore par un port étranger" ("L'Antenne" du 7 novembre), le chef de l'État, a fixé un objectif : "La France doit devenir le premiers port d'Europe à l'horizon 2030".
Du côté de la flotte de commerce, il confirmé que l'appel à projets pour le navire du futur serait renouvelé en 2017. Il a souligné également la compétitivité des armateurs français. Citant les noms de CMA CGM et Louis Dreyfus Armateurs, il estime qu'ils restent confrontés à la concurrence internationale.
Quant au secteur de la construction navale, soulignant que la période de crise est passée et que la carnet de commandes de STX est rempli jusqu'en 2025, il a réaffirmé "la volonté de l’État de l'accompagner dans son (futur) actionnariat".
Se félicitant, comme l'avait fait son Premier ministre quelques jours avant, de l'adoption de la loi Arnaud Leroy, sur l'économie bleue il a indiqué : "Elle est le fruit d'une concertation. Les décrets vont paraître d'ici la fin de l'année". Et d'ajouter : "L'économie bleue n'est pas un slogan, c'est une ambition qu'il faut proclamer". Il a insisté sur la nécessité de protéger le pavillon français et de mettre les marins à l'abri du "dumping social".
Le sauvetage en mer "cause nationale" en 2017
Ne perdant pas de vue la tenue de la Cop 22 à Marrakech, François Hollande a d'autre part évoqué le dossier du "verdissement des navires" financé par la BEI dans le cadre du plan Juncker. Quant aux énergies marines renouvelables, il a lancé : "Sommes-nous capables de réaliser ces innovations ou les laisserons-nous à d'autres ?". Il a indiqué que des appels d'offre commerciaux seraient lancés dans les prochaines semaines. Concernant le sauvetage en mer, il a enfin confirmé qu'il serait déclaré "cause nationale" l'an prochain. Il a enfin souligné la nécessité pour le secrétariat général de la mer (SG Mer) de "réunir tous les mois tous les acteurs du maritime".
"Devenir le premier ports d'Europe à l'horizon 2030"
Reprenant le constat de Manuel Valls lors du dernier Cimer qu'"un conteneur sur deux passe encore par un port étranger" ("L'Antenne" du 7 novembre), le chef de l'État, a fixé un objectif : "La France doit devenir le premiers port d'Europe à l'horizon 2030".
Du côté de la flotte de commerce, il confirmé que l'appel à projets pour le navire du futur serait renouvelé en 2017. Il a souligné également la compétitivité des armateurs français. Citant les noms de CMA CGM et Louis Dreyfus Armateurs, il estime qu'ils restent confrontés à la concurrence internationale.
Quant au secteur de la construction navale, soulignant que la période de crise est passée et que la carnet de commandes de STX est rempli jusqu'en 2025, il a réaffirmé "la volonté de l’État de l'accompagner dans son (futur) actionnariat".
Se félicitant, comme l'avait fait son Premier ministre quelques jours avant, de l'adoption de la loi Arnaud Leroy, sur l'économie bleue il a indiqué : "Elle est le fruit d'une concertation. Les décrets vont paraître d'ici la fin de l'année". Et d'ajouter : "L'économie bleue n'est pas un slogan, c'est une ambition qu'il faut proclamer". Il a insisté sur la nécessité de protéger le pavillon français et de mettre les marins à l'abri du "dumping social".
Le sauvetage en mer "cause nationale" en 2017
Ne perdant pas de vue la tenue de la Cop 22 à Marrakech, François Hollande a d'autre part évoqué le dossier du "verdissement des navires" financé par la BEI dans le cadre du plan Juncker. Quant aux énergies marines renouvelables, il a lancé : "Sommes-nous capables de réaliser ces innovations ou les laisserons-nous à d'autres ?". Il a indiqué que des appels d'offre commerciaux seraient lancés dans les prochaines semaines. Concernant le sauvetage en mer, il a enfin confirmé qu'il serait déclaré "cause nationale" l'an prochain. Il a enfin souligné la nécessité pour le secrétariat général de la mer (SG Mer) de "réunir tous les mois tous les acteurs du maritime".