Le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, a eu lundi 11 septembre à Rome une réunion "constructive" avec son homologue italien, Pier Carlo Padoan, avec qui il espère toujours trouver un compromis sur les chantiers navals de STX France.
Bruno Le Maire a fait état d'"une réunion constructive", un terme repris mot pour mot par son homologue italien. Ce dernier a également fait état de "pas en avant", en vue d'un accord attendu à l'occasion du sommet franco-italien le 27 septembre à Lyon, "notre objectif commun", selon Bruno Le Maire. Alors que le dossier a suscité cet été de vives tensions entre les deux capitales, le ton semble s'être apaisé, même si Pier Carlo Padoan a souligné récemment que l'Italie réclamait toujours 51 % de STX France, chantier basé à Saint-Nazaire.
Lors d'un déplacement en Italie le 2 septembre, Bruno Le Maire s'était déjà dit confiant sur la possibilité de conclure un accord. "Je suis toujours d'avis qu'une coopération entre la France et (le constructeur italien) Fincantieri reste la meilleure option pour Saint-Nazaire", a dit le ministre. "Nous devons résoudre certains problèmes", mais "je suis profondément convaincu que, si chacun est capable de faire un effort, nous trouverons un compromis avant la fin de septembre", a-t-il affirmé.
"Offre améliorée"
Le lendemain, Pier Carlo Padoan s'est lui aussi dit "optimiste", en soulignant avoir d'"excellentes relations" avec Bruno Le Maire. Il a néanmoins indiqué que l'Italie n'avait "pas changé d'idée" concernant les 51 % de STX. Selon Emma Marcegaglia, la présidente de Business Europe, l'association des industriels européens, qui a déjeuné le 2 septembre avec Bruno Le Maire, Paris devrait proposer "une offre améliorée", avec "quelque chose sur la partie militaire".
Lors d'un déplacement en Italie le 2 septembre, Bruno Le Maire s'était déjà dit confiant sur la possibilité de conclure un accord. "Je suis toujours d'avis qu'une coopération entre la France et (le constructeur italien) Fincantieri reste la meilleure option pour Saint-Nazaire", a dit le ministre. "Nous devons résoudre certains problèmes", mais "je suis profondément convaincu que, si chacun est capable de faire un effort, nous trouverons un compromis avant la fin de septembre", a-t-il affirmé.
"Offre améliorée"
Le lendemain, Pier Carlo Padoan s'est lui aussi dit "optimiste", en soulignant avoir d'"excellentes relations" avec Bruno Le Maire. Il a néanmoins indiqué que l'Italie n'avait "pas changé d'idée" concernant les 51 % de STX. Selon Emma Marcegaglia, la présidente de Business Europe, l'association des industriels européens, qui a déjeuné le 2 septembre avec Bruno Le Maire, Paris devrait proposer "une offre améliorée", avec "quelque chose sur la partie militaire".