Fincantieri a annoncé vendredi 19 mai avoir signé un accord pour le rachat de 66,66 % de STX France, alors que les salariés des chantiers de Saint-Nazaire débrayaient encore la veille pour obtenir une prime.
Le groupe italien Fincantieri a signé un accord pour le rachat de 66,66 % de STX France à son actionnaire actuel STX Europe AS, en précisant que les négociations pour l'accord définitif avec l'État français étaient encore en cours. Le montant pour le rachat de 66,6 % à STX Europe AS s'élève à 79,5 millions d'euros, a indiqué Fincantieri vendredi 19 mai. Le groupe italien précise qu'il "continue à négocier avec l'État français pour la finalisation de l'accord des actionnaires pour STX France, conformément à l'accord de principe ("heads of terms") signé le 12 avril".
Selon cet accord de principe, le constructeur italien va reprendre 48 % du capital des chantiers de Saint-Nazaire, mais il devra rester minoritaire pendant au moins huit ans et sera accompagné d'un investisseur italien indépendant, la Fundazione CR (Cassa di Risparmio) Trieste. Côté français, l'État, qui détient un tiers du capital de STX France, conservera un droit de veto et le constructeur militaire public français DCNS va entrer à hauteur de 12 %.
Fincantieri, constructeur naval basé à Trieste et qui emploie 19.200 personnes dans le monde, était le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre STX France, filiale florissante du groupe sud-coréen en difficulté STX Offshore and Shipbuilding.
Selon cet accord de principe, le constructeur italien va reprendre 48 % du capital des chantiers de Saint-Nazaire, mais il devra rester minoritaire pendant au moins huit ans et sera accompagné d'un investisseur italien indépendant, la Fundazione CR (Cassa di Risparmio) Trieste. Côté français, l'État, qui détient un tiers du capital de STX France, conservera un droit de veto et le constructeur militaire public français DCNS va entrer à hauteur de 12 %.
Fincantieri, constructeur naval basé à Trieste et qui emploie 19.200 personnes dans le monde, était le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre STX France, filiale florissante du groupe sud-coréen en difficulté STX Offshore and Shipbuilding.