En visite à Saint-Nazaire à l'occasion de l'inauguration du paquebot "MSC Meraviglia", le président Emmanuel Macron a déclaré qu'il voulait que "soit revu" l'accord d'actionnariat conclu en avril pour le rachat par le groupe italien Fincantieri des chantiers navals STX, afin de "garantir la préservation des emplois" et de la souveraineté.
Pour son premier déplacement en province, après une série de rencontres internationales au sommet, le président de la République a inauguré mercredi 31 mai le paquebot "MSC Meraviglia", "cathédrale sur l'eau", réalisé par un groupe qu'il a érigé en modèle de sa future réforme du marché du travail. Emmanuel Macron en a aussi profité pour annoncer une révision de l'accord conclu il y a moins de deux mois par le gouvernement Cazeneuve sur le rachat du chantier par l'italien Fincantieri.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, issu de LR, est prié de renégocier cet accord, qui confiait la majorité du capital des chantiers à Fincantieri et un autre actionnaire italien, Fondazione CR Trieste. L'annonce "va plutôt dans notre sens", "l'option intermédiaire d'une révision et d'une redistribution du capital nous va plutôt bien", a dit Christophe Morel, représentant CFDT chez STX France. La CFDT plaide pour l'entrée au capital du chantier naval de salariés et d'entreprises locales.
"Au sommet de la vague"
Salariés et élus craignaient un transfert du savoir-faire, voire des commandes, vers les chantiers italiens de Fincantieri. "L’État doit jouer un rôle moteur pour que les salariés de Saint-Nazaire soient toujours au sommet de la vague", a plaidé Philippe Grosvalet, président (PS) du conseil départemental de Loire-Atlantique.
"Vous avez sauvé l'entreprise, merci", a aussi lancé Emmanuel Macron aux salariés des chantiers. "On disait l'entreprise perdue. Vous avez conclu un accord difficile, accepté des mois de chômage technique, pour que l'entreprise tienne, par un accord d'entreprise inédit". Une référence à l'accord de "compétitivité" conclu en 2014, par lequel les salariés avaient renoncé à des RTT, signé par les syndicats réformateurs. Depuis, des commandes colossales sur neuf ans ont été signées avec la livraison de quatorze paquebots prévue d'ici 2026, s'est-il félicité.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, issu de LR, est prié de renégocier cet accord, qui confiait la majorité du capital des chantiers à Fincantieri et un autre actionnaire italien, Fondazione CR Trieste. L'annonce "va plutôt dans notre sens", "l'option intermédiaire d'une révision et d'une redistribution du capital nous va plutôt bien", a dit Christophe Morel, représentant CFDT chez STX France. La CFDT plaide pour l'entrée au capital du chantier naval de salariés et d'entreprises locales.
"Au sommet de la vague"
Salariés et élus craignaient un transfert du savoir-faire, voire des commandes, vers les chantiers italiens de Fincantieri. "L’État doit jouer un rôle moteur pour que les salariés de Saint-Nazaire soient toujours au sommet de la vague", a plaidé Philippe Grosvalet, président (PS) du conseil départemental de Loire-Atlantique.
"Vous avez sauvé l'entreprise, merci", a aussi lancé Emmanuel Macron aux salariés des chantiers. "On disait l'entreprise perdue. Vous avez conclu un accord difficile, accepté des mois de chômage technique, pour que l'entreprise tienne, par un accord d'entreprise inédit". Une référence à l'accord de "compétitivité" conclu en 2014, par lequel les salariés avaient renoncé à des RTT, signé par les syndicats réformateurs. Depuis, des commandes colossales sur neuf ans ont été signées avec la livraison de quatorze paquebots prévue d'ici 2026, s'est-il félicité.