L'émirat de Dubaï a accusé le gouvernement de Djibouti d'avoir saisi "illégalement" le terminal à conteneurs Doraleh opéré par Dubai Ports World (DP World), l'un des grands acteurs mondiaux de la gestion des ports.
Le gouvernement de Djibouti a fait état pour sa part jeudi 22 février de la résiliation du contrat de concession attribué à DP World, en invoquant des "éléments en contravention flagrante avec la souveraineté de l'État et les intérêts supérieurs de la nation".
Djibouti, qui n'a pas précisé les atteintes à sa souveraineté résultant du contrat de concession, a indiqué avoir en conséquence repris "la gestion du terminal" jeudi.
Le terminal de Doraleh est essentiel pour l'approvisionnement de l'Éthiopie, grand pays de la Corne de l'Afrique qui n'a pas de façade maritime. Plus de 90 % du commerce de la nation la plus peuplée d'Afrique, après le Nigeria, transite en effet par Djibouti.
Jeudi, le bureau d'information de l'émirat de Dubaï a indiqué avoir engagé une nouvelle procédure devant la Cour d'arbitrage international de Londres qui s'était déjà prononcée en faveur de DP World.
"Ce terminal est exploité depuis 2006 par DP World sur la base d'une concession de 50 ans"
"La saisie illégale est le point culminant de la campagne du gouvernement de Djibouti pour pousser DP World à renégocier les termes de la concession qui ont été jugées "justes et raisonnables" par la Cour d'arbitrage de Londres", écrit le gouvernement de Dubaï.
"Nous demandons au gouvernement de Djibouti de cesser sa conduite illégale et de continuer son partenariat" avec DP World, poursuit-il.
Le terminal de Doraleh est exploité depuis 2006 par DP World sur la base d'une concession de longue durée.
Mais le gouvernement de Djibouti a mis en cause en 2014 le contrat en accusant DP World, majoritairement détenu par le gouvernement de Dubaï, d'avoir versé des pots-de-vin à un responsable des ports du pays pour obtenir une concession de cinquante ans.
Jeudi, le ministère djiboutien de l'Équipement et du Transport a indiqué avoir "tout tenté" pour renégocier le contrat, la dernière tentative remontant au 1er février.
Il a précisé détenir 66 % du terminal et que des "procédures normales d'indemnisation seront mises en œuvre".
DP World détient 33 % du terminal.
Le gouvernement de Dubaï a affirmé que la saisie du terminal de Djibouti n'aurait pas d'impact financier sur DP World, tout en soulignant que cette installation était le premier employeur de Djibouti.
Djibouti a tiré profit de sa position stratégique, près du détroit de Bab al-Mandeb, pour accueillir des bases militaires, française, américaine et d'autres pays dont la Chine.
Son port est le terminus d'une ligne de chemin de fer financée par la Chine qui relie Djibouti à Addis-Abeba et qui a été inaugurée en 2016.
Le gouvernement de Djibouti a fait état pour sa part jeudi 22 février de la résiliation du contrat de concession attribué à DP World, en invoquant des "éléments en contravention flagrante avec la souveraineté de l'État et les intérêts supérieurs de la nation".
Djibouti, qui n'a pas précisé les atteintes à sa souveraineté résultant du contrat de concession, a indiqué avoir en conséquence repris "la gestion du terminal" jeudi.
Le terminal de Doraleh est essentiel pour l'approvisionnement de l'Éthiopie, grand pays de la Corne de l'Afrique qui n'a pas de façade maritime. Plus de 90 % du commerce de la nation la plus peuplée d'Afrique, après le Nigeria, transite en effet par Djibouti.
Jeudi, le bureau d'information de l'émirat de Dubaï a indiqué avoir engagé une nouvelle procédure devant la Cour d'arbitrage international de Londres qui s'était déjà prononcée en faveur de DP World.
"Ce terminal est exploité depuis 2006 par DP World sur la base d'une concession de 50 ans"
"La saisie illégale est le point culminant de la campagne du gouvernement de Djibouti pour pousser DP World à renégocier les termes de la concession qui ont été jugées "justes et raisonnables" par la Cour d'arbitrage de Londres", écrit le gouvernement de Dubaï.
"Nous demandons au gouvernement de Djibouti de cesser sa conduite illégale et de continuer son partenariat" avec DP World, poursuit-il.
Le terminal de Doraleh est exploité depuis 2006 par DP World sur la base d'une concession de longue durée.
Mais le gouvernement de Djibouti a mis en cause en 2014 le contrat en accusant DP World, majoritairement détenu par le gouvernement de Dubaï, d'avoir versé des pots-de-vin à un responsable des ports du pays pour obtenir une concession de cinquante ans.
Jeudi, le ministère djiboutien de l'Équipement et du Transport a indiqué avoir "tout tenté" pour renégocier le contrat, la dernière tentative remontant au 1er février.
Il a précisé détenir 66 % du terminal et que des "procédures normales d'indemnisation seront mises en œuvre".
DP World détient 33 % du terminal.
Le gouvernement de Dubaï a affirmé que la saisie du terminal de Djibouti n'aurait pas d'impact financier sur DP World, tout en soulignant que cette installation était le premier employeur de Djibouti.
Djibouti a tiré profit de sa position stratégique, près du détroit de Bab al-Mandeb, pour accueillir des bases militaires, française, américaine et d'autres pays dont la Chine.
Son port est le terminus d'une ligne de chemin de fer financée par la Chine qui relie Djibouti à Addis-Abeba et qui a été inaugurée en 2016.