La Cour d'arbitrage international de Londres a sommé Djibouti de verser 385 millions de dollars d'indemnisation à Dubai Port World pour rupture de contrat dans le litige qui oppose l'État à l'opérateur portuaire depuis l'année dernière au sujet du port de Doraleh.
Le tribunal chargé de résoudre des litiges commerciaux, a également ordonné à la nation africaine de payer des intérêts pour avoir unilatéralement mis fin à un contrat de concession de 50 ans avec DP World pour la gestion et le développement du terminal à conteneurs de Doraleh. Il a donné à DP World le droit de réclamer d'autres dommages et intérêts si Djibouti poursuivait son projet de développement du terminal à conteneurs avec tout autre opérateur, a précisé le gouvernement de Dubaï, majoritaire dans le capital du groupe émirati.
Djibouti, qui détenait deux tiers du terminal, avait annulé le contrat de concession de l'installation en février 2018 et l'avait nationalisée en septembre, affirmant qu'elle était passée sous le contrôle effectif de DP World, contrevenant à sa souveraineté nationale.
Ce terminal exploité depuis 2006 par le manutentionnaire émirati est essentiel pour l'approvisionnement de l'Éthiopie voisine qui est enclavée. Actuellement, la China Merchants Port Holdings Company, basée à Hong Kong, détient une participation de 23,5 % dans l'installation.
Le gouvernement de Dubaï souligne que DP World est engagé dans une autre bataille juridique avec Djibouti. Selon lui, China Merchants exploite une zone de libre-échange de 3,5 milliards de dollars que DP World a créée en vertu d'un accord avec le pays de la corne de l'Afrique.
Le tribunal chargé de résoudre des litiges commerciaux, a également ordonné à la nation africaine de payer des intérêts pour avoir unilatéralement mis fin à un contrat de concession de 50 ans avec DP World pour la gestion et le développement du terminal à conteneurs de Doraleh. Il a donné à DP World le droit de réclamer d'autres dommages et intérêts si Djibouti poursuivait son projet de développement du terminal à conteneurs avec tout autre opérateur, a précisé le gouvernement de Dubaï, majoritaire dans le capital du groupe émirati.
Djibouti, qui détenait deux tiers du terminal, avait annulé le contrat de concession de l'installation en février 2018 et l'avait nationalisée en septembre, affirmant qu'elle était passée sous le contrôle effectif de DP World, contrevenant à sa souveraineté nationale.
Ce terminal exploité depuis 2006 par le manutentionnaire émirati est essentiel pour l'approvisionnement de l'Éthiopie voisine qui est enclavée. Actuellement, la China Merchants Port Holdings Company, basée à Hong Kong, détient une participation de 23,5 % dans l'installation.
Le gouvernement de Dubaï souligne que DP World est engagé dans une autre bataille juridique avec Djibouti. Selon lui, China Merchants exploite une zone de libre-échange de 3,5 milliards de dollars que DP World a créée en vertu d'un accord avec le pays de la corne de l'Afrique.