La Haute cour fédérale de Lagos a condamné dix pirates nigérians à douze ans de prison pour le détournement d’un navire chinois dans le golfe de Guinée en mai 2020.
La justice nigériane a condamné le 23 juillet 2021 dix pirates qui avaient détourné en 2020 un navire dans le golfe de Guinée à douze ans d'emprisonnement. Il s’agit du deuxième procès mené en vertu d'une nouvelle loi contre la piraterie adoptée en 2019. Les dix pirates étaient accusés d'avoir détourné le navire chinois "FV Hailufeng II" le 15 mai 2020. La marine nigériane avait réussi à secourir les 18 membres d'équipage à bord, et arrêté les dix ravisseurs.
La Haute cour fédérale de Lagos a également condamné chacun des pirates, tous nigérians, à payer la somme de 250.000 nairas (soit 520 euros), selon la marine, qui s'était constituée partie civile. La défense a affirmé qu'elle allait faire appel.
"Tolérance zéro"
"Ce verdict envoie un avertissement fort : le Nigeria a une tolérance zéro envers les criminels maritimes, et ses institutions, comme la marine et les agences de sécurité, sont prêtes à contrer leurs activités criminelles", a affirmé le porte-parole de la marine, Suleman Dahun. Ce jugement "est une victoire majeure pour la nouvelle loi antipiraterie du Nigeria", a-t-il ajouté.
En 2020, le Nigeria avait mené son premier procès en vertu de cette nouvelle loi spéciale antipiraterie. Perpétrées essentiellement par des pirates originaires du sud-est du Nigeria, les attaques de navires pour enlever leurs équipages et les échanger contre rançon sont devenues très fréquentes ces dernières années dans le golfe de Guinée qui s'étend le long de 5.700 km de côtes en Afrique de l'Ouest.
En 2020, 130 des 135 enlèvements de marins recensés dans le monde, soit plus de 95 %, ont eu lieu dans cette zone, selon un récent rapport du Bureau maritime international (BMI).
Une centaine de transporteurs et compagnies du secteur maritime international ont signé en mai 2021 à Lagos, une déclaration appelant à créer une coalition contre la piraterie dans le golfe de Guinée.
La Haute cour fédérale de Lagos a également condamné chacun des pirates, tous nigérians, à payer la somme de 250.000 nairas (soit 520 euros), selon la marine, qui s'était constituée partie civile. La défense a affirmé qu'elle allait faire appel.
"Tolérance zéro"
"Ce verdict envoie un avertissement fort : le Nigeria a une tolérance zéro envers les criminels maritimes, et ses institutions, comme la marine et les agences de sécurité, sont prêtes à contrer leurs activités criminelles", a affirmé le porte-parole de la marine, Suleman Dahun. Ce jugement "est une victoire majeure pour la nouvelle loi antipiraterie du Nigeria", a-t-il ajouté.
En 2020, le Nigeria avait mené son premier procès en vertu de cette nouvelle loi spéciale antipiraterie. Perpétrées essentiellement par des pirates originaires du sud-est du Nigeria, les attaques de navires pour enlever leurs équipages et les échanger contre rançon sont devenues très fréquentes ces dernières années dans le golfe de Guinée qui s'étend le long de 5.700 km de côtes en Afrique de l'Ouest.
En 2020, 130 des 135 enlèvements de marins recensés dans le monde, soit plus de 95 %, ont eu lieu dans cette zone, selon un récent rapport du Bureau maritime international (BMI).
Une centaine de transporteurs et compagnies du secteur maritime international ont signé en mai 2021 à Lagos, une déclaration appelant à créer une coalition contre la piraterie dans le golfe de Guinée.