La reprise du transmanche et l’activité des éoliennes terrestres tirent le port de Dieppe qui affiche au premier semestre une progression de près de 30 % de son trafic global.
Après deux années plombées par le Covid et le Brexit, le trafic transmanche repart à fin juin, avant la période estivale, avec 128.352 passagers, sur la ligne assurée par les deux ferries "Côte d’Albâtre" et "Seven Sisters", avec des liaisons quotidiennes entre Dieppe et Newhaven, soit une augmentation de 473 % au premier semestre par rapport à la même période en 2021.
Quelque 16.000 poids lourds ont été transportés, en hausse de 17,5 %, ainsi que 45.800 véhicules de tourisme, contre 5.000 à fin juin 2021, soit 810 % d’augmentation. En termes de tonnage, le fret transmanche est aussi reparti, pesant 73 % dans le trafic global du port, à 533.414 tonnes de marchandises traitées, soit + 31 % par rapport à fin juin 2021. Ferries et trafics conventionnels confondus, 727.593 tonnes ont été traitées à Dieppe, contre 567.314 tonnes à fin juin 2021, soit une progression de 28,25 %.
Le conventionnel rebondit
Du côté du fret conventionnel, en hausse de 20 % à 194.179 tonnes, ce sont sans surprise les importations de granulats qui tirent toujours le trafic, lié à l’activité BTP, à 174.000 tonnes, soit + 15 % par rapport à fin juin 2021.
La flexibilité du port, porte d’entrée pour le Nord de la France, et la facilité d’accueil des convois exceptionnels favorisent l’importation d’éléments d’éoliennes terrestres, pales, turbines et mâts. Cette activité reste soutenue, avec 12.293 tonnes été débarquées sur les quais du bassin intérieur, soit une progression de 29 %. Suivent les céréales, à 7.864 tonnes.
Le service d'inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (Sivep), mis en place dans le cadre du Brexit pour contrôler les camions venus d'outre-Manche, est toujours suspendu, dans l’attente de travaux d’évacuation des fumées dans les installations. Le rapprochement du Sivep, de treize à trois kilomètres du terminal transmanche est en projet, pour une réalisation d’ici 2024.
Appel d'offres lancé pour la traversée de la Manche
Côté transmanche, les collectivités renouvellent leur engagement pour soutenir la ligne, qui leur coûte 26,5 millions d’euros par an : propriétaire des deux ferries, le Syndicat mixte de promotion de l’activité transmanche (SMPAT), qui rassemble le département en Seine-Maritime, la ville, la Chambre de commerce et d’industrie Rouen Métropole et la communauté d’agglomération de la région dieppoise a lancé en février un nouvel appel à candidatures pour la délégation de service public de Transmanche ferries, pour soixante mois.
L’actuelle délégation opérée par le groupe danois DFDS Seaways, sous la marque Transmanche Ferries s’achèvera fin décembre. Le service minimum demandé au futur exploitant consiste à assurer trois rotations par jour, de mai à septembre, et deux rotations par jour d’octobre à avril, soit environ 1.690 traversées par an. En 2019, année de référence, la ligne avait transporté 340.135 passagers, 126.593 véhicules de tourisme et 37.846 unités fret.
Quelque 16.000 poids lourds ont été transportés, en hausse de 17,5 %, ainsi que 45.800 véhicules de tourisme, contre 5.000 à fin juin 2021, soit 810 % d’augmentation. En termes de tonnage, le fret transmanche est aussi reparti, pesant 73 % dans le trafic global du port, à 533.414 tonnes de marchandises traitées, soit + 31 % par rapport à fin juin 2021. Ferries et trafics conventionnels confondus, 727.593 tonnes ont été traitées à Dieppe, contre 567.314 tonnes à fin juin 2021, soit une progression de 28,25 %.
Le conventionnel rebondit
Du côté du fret conventionnel, en hausse de 20 % à 194.179 tonnes, ce sont sans surprise les importations de granulats qui tirent toujours le trafic, lié à l’activité BTP, à 174.000 tonnes, soit + 15 % par rapport à fin juin 2021.
La flexibilité du port, porte d’entrée pour le Nord de la France, et la facilité d’accueil des convois exceptionnels favorisent l’importation d’éléments d’éoliennes terrestres, pales, turbines et mâts. Cette activité reste soutenue, avec 12.293 tonnes été débarquées sur les quais du bassin intérieur, soit une progression de 29 %. Suivent les céréales, à 7.864 tonnes.
Le service d'inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (Sivep), mis en place dans le cadre du Brexit pour contrôler les camions venus d'outre-Manche, est toujours suspendu, dans l’attente de travaux d’évacuation des fumées dans les installations. Le rapprochement du Sivep, de treize à trois kilomètres du terminal transmanche est en projet, pour une réalisation d’ici 2024.
Appel d'offres lancé pour la traversée de la Manche
Côté transmanche, les collectivités renouvellent leur engagement pour soutenir la ligne, qui leur coûte 26,5 millions d’euros par an : propriétaire des deux ferries, le Syndicat mixte de promotion de l’activité transmanche (SMPAT), qui rassemble le département en Seine-Maritime, la ville, la Chambre de commerce et d’industrie Rouen Métropole et la communauté d’agglomération de la région dieppoise a lancé en février un nouvel appel à candidatures pour la délégation de service public de Transmanche ferries, pour soixante mois.
L’actuelle délégation opérée par le groupe danois DFDS Seaways, sous la marque Transmanche Ferries s’achèvera fin décembre. Le service minimum demandé au futur exploitant consiste à assurer trois rotations par jour, de mai à septembre, et deux rotations par jour d’octobre à avril, soit environ 1.690 traversées par an. En 2019, année de référence, la ligne avait transporté 340.135 passagers, 126.593 véhicules de tourisme et 37.846 unités fret.