L’armateur danois DFDS Seaways a annoncé le 15 septembre l’arrêt de l’exploitation d’ici fin 2014 de la ligne Le Havre-Portsmouth, qu’il avait reprise il y a deux ans.
C’est lors du comité d’entreprise extraordinaire, tenu ce 15 septembre dans ses bureaux de Dieppe (Seine-Maritime), que DFDS a annoncé qu’il allait stopper sa ligne entre Le Havre et Portsmouth, assurée par la rotation quotidienne du «Seven Sisters», fret et passagers. Avançant près de 2 millions de pertes en 2013 pour un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros, l'opérateur danois de ferries et fréteurs rouliers renonce. Il assure avoir mené des «actions stratégiques pour réduire les pertes et atteindre l’équilibre financier» mais, explique-t-il, le marché de la Manche occidentale en particulier au départ du Havre «enregistre une baisse continue des volumes et souffre également de surcapacité». 215.000 passagers et 29.000 véhicules ont été transportés en 2013, contre 212.000 et 27.000 en 2012 : malgré cette progression, la ligne est «structurellement déficitaire», affirme la compagnie.
Directive soufre
D’abord exploitée par P&O, cette ligne avait été reprise en 2005 par LD Lines (Louis Dreyfus Armateurs), puis, depuis octobre 2012, par DFDS Seaways France, filiale du danois DFDS qui s’est s’associé avec LD Lines. Pour réduire les coûts, l’armateur avait réduit les volumes, en mars 2014 : le «Norman Voyager», affrété, a ainsi été remplacé par le «Seven Sisters», de plus petite taille (48 cabines contre 100, 1.475 mètres linéaires contre 2.200), armé par 90 membres d'équipage. DFDS Seaways affirme également avoir intensifié la prospection commerciale, notamment en Grande-Bretagne. Le groupe, enfin, évoque les réglementations liées à la directive européenne Marpol. La directive soufre impose dès janvier 2015 en Manche et mer du Nord l’utilisation de gasoil désulfuré dans les machines, qui renchérit le prix des soutes ou nécessite d'investir dans des systèmes de filtration très coûteux pour adapter les navires aux nouvelles normes antipollution sur les rejets de NOX et SOX dans l'atmosphère.
Directive soufre
D’abord exploitée par P&O, cette ligne avait été reprise en 2005 par LD Lines (Louis Dreyfus Armateurs), puis, depuis octobre 2012, par DFDS Seaways France, filiale du danois DFDS qui s’est s’associé avec LD Lines. Pour réduire les coûts, l’armateur avait réduit les volumes, en mars 2014 : le «Norman Voyager», affrété, a ainsi été remplacé par le «Seven Sisters», de plus petite taille (48 cabines contre 100, 1.475 mètres linéaires contre 2.200), armé par 90 membres d'équipage. DFDS Seaways affirme également avoir intensifié la prospection commerciale, notamment en Grande-Bretagne. Le groupe, enfin, évoque les réglementations liées à la directive européenne Marpol. La directive soufre impose dès janvier 2015 en Manche et mer du Nord l’utilisation de gasoil désulfuré dans les machines, qui renchérit le prix des soutes ou nécessite d'investir dans des systèmes de filtration très coûteux pour adapter les navires aux nouvelles normes antipollution sur les rejets de NOX et SOX dans l'atmosphère.