Près de deux ans après l'énorme incendie à Rouen, Lubrizol a été de nouveau mise en examen pour des atteintes environnementales.
La société Lubrizol a été mise en examen mardi 14 septembre 2021 pour "déversement de substances nuisibles dans les eaux" et "rejet en eau douce de substances nuisibles au poisson".
"Le dossier est très solide concernant ces deux nouveaux faits, cela repose sur de nombreux prélèvements et analyses dans la darse, avec assez d'éléments pour parler de toxicité aigüe, ça touche les poissons mais c'est risqué pour l'homme aussi", a indiqué Simon de Carvalho, qui préside l'Association des sinistrés de Lubrizol (ASL), partie civile.
"C'est une satisfaction, nos associations ne cessent de tenter de prouver qu'il y a une pollution", a abondé Christophe Holleville, secrétaire de l'Union des victimes de Lubrizol.
10.000 tonnes de produits chimiques
L'entreprise avait été mise en examen une première fois le 24 février 2020, déjà pour "déversement de substances nuisibles" mais aussi pour "exploitation non conforme d'une installation classée" ayant provoqué des dégâts environnementaux.
Il était reproché à l'entreprise "de ne pas avoir pris toutes les mesures pour empêcher la propagation importante de l'incendie et les dégâts environnementaux qui en ont découlé", selon une source proche du dossier.
Placé sous contrôle judiciaire, le groupe avait dû s'acquitter d'un cautionnement de 375.000 euros et constituer une "sûreté" de 4 millions d'euros visant à réparer les "dommages humains et environnementaux" éventuellement imputables à l'incendie.
Dans cet incendie, survenu le 26 septembre 2019 à Rouen sur un site de lubrifiants automobiles classé Seveso seuil haut, près de 10.000 tonnes de produits chimiques avaient brûlé, tandis qu'un immense nuage de fumée noire de 22 km de long s'était formé.
L'entreprise Normandie Logistique, dont des entrepôts jouxtant l'usine Lubrizol avaient aussi été détruits par le sinistre, avait pour sa part été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté.
"Le dossier est très solide concernant ces deux nouveaux faits, cela repose sur de nombreux prélèvements et analyses dans la darse, avec assez d'éléments pour parler de toxicité aigüe, ça touche les poissons mais c'est risqué pour l'homme aussi", a indiqué Simon de Carvalho, qui préside l'Association des sinistrés de Lubrizol (ASL), partie civile.
"C'est une satisfaction, nos associations ne cessent de tenter de prouver qu'il y a une pollution", a abondé Christophe Holleville, secrétaire de l'Union des victimes de Lubrizol.
10.000 tonnes de produits chimiques
L'entreprise avait été mise en examen une première fois le 24 février 2020, déjà pour "déversement de substances nuisibles" mais aussi pour "exploitation non conforme d'une installation classée" ayant provoqué des dégâts environnementaux.
Il était reproché à l'entreprise "de ne pas avoir pris toutes les mesures pour empêcher la propagation importante de l'incendie et les dégâts environnementaux qui en ont découlé", selon une source proche du dossier.
Placé sous contrôle judiciaire, le groupe avait dû s'acquitter d'un cautionnement de 375.000 euros et constituer une "sûreté" de 4 millions d'euros visant à réparer les "dommages humains et environnementaux" éventuellement imputables à l'incendie.
Dans cet incendie, survenu le 26 septembre 2019 à Rouen sur un site de lubrifiants automobiles classé Seveso seuil haut, près de 10.000 tonnes de produits chimiques avaient brûlé, tandis qu'un immense nuage de fumée noire de 22 km de long s'était formé.
L'entreprise Normandie Logistique, dont des entrepôts jouxtant l'usine Lubrizol avaient aussi été détruits par le sinistre, avait pour sa part été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté.