Siemens Gamesa a annoncé le 30 mars le démarrage au Havre de son usine d'éoliennes, qui doit équiper une bonne partie des parcs offshore actuellement en projet en France et employer à terme 750 personnes.
"Plus grand projet industriel d'énergie renouvelable dans l'Hexagone", l'usine prévoit une montée en cadence progressive, pour fournir en cette première année les pales et nacelles des parcs de Fécamp (porté par EDF) et de Saint-Brieuc (Iberdrola), a annoncé Siemens Gamesa. Le site, installé sur le port du Havre, emploie 500 personnes et des recrutements seront menés tout au long de l'année pour atteindre un total de 750 d'ici début 2023, a indiqué Filippo Cimitan, président de Siemens Gamesa France. Y seront assemblés les composants des nacelles, produits par des sous-traitants en Europe et ailleurs. Y seront aussi fabriquées les pales, moulées et chauffées en une seule pièce à l'usine.
133 éoliennes au total
Les équipements seront ensuite entreposés à proximité, sur une aire spécialement conçue, explique le groupe germano-espagnol, qui relève qu'il s'agit de "la première usine au monde de nacelles et de pales offshore dont la production est regroupée sur un même site".
Le montant de l'investissement n'a pas été communiqué. En Grande-Bretagne, une usine produisant uniquement des pales avait représenté un investissement de 200 millions de livres (236 millions d'euros). Le port du Havre a pour sa part fourni les lieux. Pour Fécamp et Saint-Brieuc, Siemens Gamesa produira respectivement 71 éoliennes de 7 mégawatts (MW) et 62 de 8 MW.
La technologie ouvre aujourd'hui la voie à des modèles encore plus puissants, que l'usine du Havre, qui se veut pérenne, pourra aussi fabriquer à l'avenir. L'éolien offshore "est un marché en constante innovation, en matière de taille comme de capacités. Le site du Havre a été conçu avec les flexibilités nécessaires pour s'adapter aux évolutions des prochaines générations d'éoliennes", indique le président de la branche France. Siemens Gamesa a installé au Danemark un prototype de 14 MW, pouvant aller jusqu'à 15 MW.
L'usine havraise a vocation à équiper également des parcs hors de France, mais les perspectives dans l'Hexagone et "l’implication des pouvoirs publics garantissent des perspectives de long terme dans ce secteur", souligne Filippo Cimitan. L'investissement initial de Siemens Gamesa, dans une ville du Havre dont la centrale au charbon a dû fermer il y a juste un an, était lié à ce premier carnet de commandes français, pour un total de cinq parcs.
Le pays, très en retard, envisage la construction de 40 GW (une cinquantaine de parcs marins) d'ici à 2050, et le parlement doit adopter mi-2023 une nouvelle loi de programmation énergétique. À ce stade, sept projets sont dans les tuyaux, dont le premier doit entrer pleinement en fonction face à Saint-Nazaire d'ici à la fin 2022.
133 éoliennes au total
Les équipements seront ensuite entreposés à proximité, sur une aire spécialement conçue, explique le groupe germano-espagnol, qui relève qu'il s'agit de "la première usine au monde de nacelles et de pales offshore dont la production est regroupée sur un même site".
Le montant de l'investissement n'a pas été communiqué. En Grande-Bretagne, une usine produisant uniquement des pales avait représenté un investissement de 200 millions de livres (236 millions d'euros). Le port du Havre a pour sa part fourni les lieux. Pour Fécamp et Saint-Brieuc, Siemens Gamesa produira respectivement 71 éoliennes de 7 mégawatts (MW) et 62 de 8 MW.
La technologie ouvre aujourd'hui la voie à des modèles encore plus puissants, que l'usine du Havre, qui se veut pérenne, pourra aussi fabriquer à l'avenir. L'éolien offshore "est un marché en constante innovation, en matière de taille comme de capacités. Le site du Havre a été conçu avec les flexibilités nécessaires pour s'adapter aux évolutions des prochaines générations d'éoliennes", indique le président de la branche France. Siemens Gamesa a installé au Danemark un prototype de 14 MW, pouvant aller jusqu'à 15 MW.
L'usine havraise a vocation à équiper également des parcs hors de France, mais les perspectives dans l'Hexagone et "l’implication des pouvoirs publics garantissent des perspectives de long terme dans ce secteur", souligne Filippo Cimitan. L'investissement initial de Siemens Gamesa, dans une ville du Havre dont la centrale au charbon a dû fermer il y a juste un an, était lié à ce premier carnet de commandes français, pour un total de cinq parcs.
Le pays, très en retard, envisage la construction de 40 GW (une cinquantaine de parcs marins) d'ici à 2050, et le parlement doit adopter mi-2023 une nouvelle loi de programmation énergétique. À ce stade, sept projets sont dans les tuyaux, dont le premier doit entrer pleinement en fonction face à Saint-Nazaire d'ici à la fin 2022.