La justice croate a constaté lundi 13 mai la faillite du chantier naval Uljanik de Pula, le plus vieux et le plus important de Croatie qui employait encore un millier d'ouvriers, a rapporté l'agence nationale Hina.
Fin mars, le gouvernement croate a renoncé à soutenir le groupe Uljanik, estimant que le prix du plan de restructuration était "trop élevé" pour les contribuables. L'État détient 25 % des parts d'Uljanik Group, les salariés un peu moins de 50 %. Uljanik Group gère deux chantiers, "Uljanik" à Pula et "3 Maj" à Rijeka, deux ports dans le Nord de l'Adriatique. La justice doit encore se prononcer sur l'avenir du chantier naval "3 Maj" à Rijeka.
"L'État a de toute évidence décidé d'abandonner Uljanik qui existe depuis 163 ans (...) aujourd'hui s'est éteinte la construction navale en Croatie", a commenté Boris Cerovac, président du syndicat adriatique.
La restructuration de sa construction navale fut l'une des principales demandes de l'Union européenne pour ouvrir ses portes à la Croatie en 2013. Ce secteur emploie 7.000 personnes en tout, mais assure indirectement du travail à des milliers de sous-traitants. Deux grands chantiers navals, Brodotrogir et Brodosplit, ont déjà été privatisés. Des spécialistes estiment que l'État a dépensé à ce jour environ 4 milliards d'euros pour sauver ce secteur qui pèse pour 2 % du PIB.
"L'État a de toute évidence décidé d'abandonner Uljanik qui existe depuis 163 ans (...) aujourd'hui s'est éteinte la construction navale en Croatie", a commenté Boris Cerovac, président du syndicat adriatique.
La restructuration de sa construction navale fut l'une des principales demandes de l'Union européenne pour ouvrir ses portes à la Croatie en 2013. Ce secteur emploie 7.000 personnes en tout, mais assure indirectement du travail à des milliers de sous-traitants. Deux grands chantiers navals, Brodotrogir et Brodosplit, ont déjà été privatisés. Des spécialistes estiment que l'État a dépensé à ce jour environ 4 milliards d'euros pour sauver ce secteur qui pèse pour 2 % du PIB.