Le port de commerce de Nice passera l'an prochain sous la gestion d'une société portuaire dont la gouvernance sera partagée entre la Chambre de commerce et les collectivités locales.
Un société portuaire sera créée en 2023 pour présider aux activités des quais niçois. Elle aura comme actionnaires publics la métropole Nice-Côte d’Azur, propriétaire du port depuis la loi de 2010, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nice, son actuel gestionnaire, et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Son modèle sera calqué sur celui de la société portuaire de Brest créée en 2021.
Christian Estrosi, président de la métropole Nice-Côte d'Azur, a justifié le choix de cette société portuaire, suggérée par la CCI, pour surmonter plusieurs défis imposant une mobilisation des acteurs publics. La nouvelle entité disposera pour cela d’une concession d’exploitation d’au moins quarante ans et reprendra le contrat d’exploitation de la CCI ainsi que le personnel affecté à l’exploitation du port.
Redéfinition du périmètre de la concession
Ce transfert nécessitera une redéfinition du périmètre de la concession d’exploitation. Le premier défi concerne les réaménagements des espaces publics du port en lien avec la rénovation du quartier qui l’entoure. Cette phase de transformation concerne uniquement le bassin Lympia, inséré dans ce quartier historique et dont l’espace est relativement limité.
La société devra engager en priorité la reconstruction de la jetée, digue principale du port, très fragilisée, qui menace de s’effondrer. Un investissement lourd (on évoque un coût de 30 millions d'euros) que l’actuel exploitant, la CCI, ne pouvait assurer seul.
Le chiffre d’affaires du port de commerce n'est que de 4 millions d'euros – issus des redevances et taxes – et sa capacité d’autofinancement ne dépasse pas les 2 millions. La digue devra être reconstruite à l’identique.
La future société exploitante devra réaliser de nouveaux investissements, notamment pour l’électrification des quais, tout en soutenant des activités multiples : plaisance, pêche, croisière, ciment, fret conventionnel, trafic de passagers vers la Corse ou littoral...
Refonte de la digue et production d'énergie
Pour le chantier de la digue, Christian Estrosi précise que la société portuaire envisage d’y installer des systèmes de production d’énergie électrique ou thermique à partir de la mer et cela au profit du port. Elle viendra en appoint à l’électrification des quais prévue dès 2023 selon le plan Escale zéro fumée financé par la région, à l’instar des ports de commerce de Toulon et de Marseille.
Ces travaux devront tenir compte du type d’unités accueillies au port de Nice, comme les car ferries, les unités de croisière de Ponant ou du Club Med, voire les grands yachts. Pour rappel, la métropole exige dans une zone littorale de 3 km l’utilisation par les navires d’un carburant au taux de souffre de 0,01 %, qui devra être nul en 2025.
Dans un second temps, la requalification concernera le bassin du Commerce, objet d’études, qui regroupe pour l’instant l’essentiel des activités marchandes (Corse, croisière et fret).
Christian Estrosi, président de la métropole Nice-Côte d'Azur, a justifié le choix de cette société portuaire, suggérée par la CCI, pour surmonter plusieurs défis imposant une mobilisation des acteurs publics. La nouvelle entité disposera pour cela d’une concession d’exploitation d’au moins quarante ans et reprendra le contrat d’exploitation de la CCI ainsi que le personnel affecté à l’exploitation du port.
Redéfinition du périmètre de la concession
Ce transfert nécessitera une redéfinition du périmètre de la concession d’exploitation. Le premier défi concerne les réaménagements des espaces publics du port en lien avec la rénovation du quartier qui l’entoure. Cette phase de transformation concerne uniquement le bassin Lympia, inséré dans ce quartier historique et dont l’espace est relativement limité.
La société devra engager en priorité la reconstruction de la jetée, digue principale du port, très fragilisée, qui menace de s’effondrer. Un investissement lourd (on évoque un coût de 30 millions d'euros) que l’actuel exploitant, la CCI, ne pouvait assurer seul.
Le chiffre d’affaires du port de commerce n'est que de 4 millions d'euros – issus des redevances et taxes – et sa capacité d’autofinancement ne dépasse pas les 2 millions. La digue devra être reconstruite à l’identique.
La future société exploitante devra réaliser de nouveaux investissements, notamment pour l’électrification des quais, tout en soutenant des activités multiples : plaisance, pêche, croisière, ciment, fret conventionnel, trafic de passagers vers la Corse ou littoral...
Refonte de la digue et production d'énergie
Pour le chantier de la digue, Christian Estrosi précise que la société portuaire envisage d’y installer des systèmes de production d’énergie électrique ou thermique à partir de la mer et cela au profit du port. Elle viendra en appoint à l’électrification des quais prévue dès 2023 selon le plan Escale zéro fumée financé par la région, à l’instar des ports de commerce de Toulon et de Marseille.
Ces travaux devront tenir compte du type d’unités accueillies au port de Nice, comme les car ferries, les unités de croisière de Ponant ou du Club Med, voire les grands yachts. Pour rappel, la métropole exige dans une zone littorale de 3 km l’utilisation par les navires d’un carburant au taux de souffre de 0,01 %, qui devra être nul en 2025.
Dans un second temps, la requalification concernera le bassin du Commerce, objet d’études, qui regroupe pour l’instant l’essentiel des activités marchandes (Corse, croisière et fret).