Les États-Unis ont autorisé le rachat par Cosco d'OOCL à la condition que ce dernier revende son terminal ultra moderne de Long Beach, l'un de ses principaux actifs sur le marché transpacifique.
Cosco Shipping a reçu le feu vert sous condition du comité américain des investissements étrangers (Committee on Foreign Investment in the United States) au sujet du rachat de l'armateur OOCL.
En vertu de l'accord trouvé avec le gouvernement des États-Unis, le groupe chinois devra vendre les participations d'Orient Overseas Container Line (OOCL) dans le terminal à conteneurs du port de Long Beach pour pouvoir finaliser la prise de contrôle d'OOIL, maison mère de l'armement hongkongais.
L'approbation des autorités américaines ne faisait pas partie des cinq prérequis à la validité du contrat de vente mais Cosco souhaitait se conformer aux exigences du CFIUS, qui invoquait des questions de sûreté nationale pour bloquer cette transaction.
Un crève-cœur pour Cosco
Cosco devra se désengager du Long Beach Container Terminal (LBCT) au profit d'un tiers qui conviendra aux ministères américains de la Sûreté intérieure (Homeland Security) et de la Justice, avec lesquels un "accord de sûreté nationale" a été signé. En attendant la cession définitive du terminal, sa gestion sera confiée à un consortium américain restant à constituer.
Pour Alphaliner, la difficulté pour l'armateur chinois va être à présent de trouver un acheteur et des conditions de vente qui préservent ses intérêts. "Ce terminal moderne était une composante majeure de la stratégie d'expansion d'OOCL sur le transpacifique et sa cession apparaît comme un revers important pour Cosco", estime le consultant.
En vertu de l'accord trouvé avec le gouvernement des États-Unis, le groupe chinois devra vendre les participations d'Orient Overseas Container Line (OOCL) dans le terminal à conteneurs du port de Long Beach pour pouvoir finaliser la prise de contrôle d'OOIL, maison mère de l'armement hongkongais.
L'approbation des autorités américaines ne faisait pas partie des cinq prérequis à la validité du contrat de vente mais Cosco souhaitait se conformer aux exigences du CFIUS, qui invoquait des questions de sûreté nationale pour bloquer cette transaction.
Un crève-cœur pour Cosco
Cosco devra se désengager du Long Beach Container Terminal (LBCT) au profit d'un tiers qui conviendra aux ministères américains de la Sûreté intérieure (Homeland Security) et de la Justice, avec lesquels un "accord de sûreté nationale" a été signé. En attendant la cession définitive du terminal, sa gestion sera confiée à un consortium américain restant à constituer.
Pour Alphaliner, la difficulté pour l'armateur chinois va être à présent de trouver un acheteur et des conditions de vente qui préservent ses intérêts. "Ce terminal moderne était une composante majeure de la stratégie d'expansion d'OOCL sur le transpacifique et sa cession apparaît comme un revers important pour Cosco", estime le consultant.