Au Comité marseillais des armateurs français (CMAF), Guillaume Vidil estime qu’une variété de nouvelles techniques s’offre aux transporteurs maritimes d’aujourd’hui pour avancer plus vite en matière de transition énergétique.
Lorsque Guillaume Vidil avait pris en juin 2022 a présidence du Comité marseillais des armateurs français (CMAF), il avait assuré que la transition énergétique serait un des grands piliers de son mandat. Quatre mois après, la grande implication de l’association professionnelle marseillaise dans l’organisation du Blue Maritime Summit (lire page 10) vient confirmer ses convictions.
Pour lui, "il ne faut pas attendre l’évolution de la réglementation internationale, il faut l’anticiper". Il explique que "les membres du CMAF innovent dans ce sens depuis longtemps. Un été chaud comme celui que nous venons de traverser fait prendre conscience de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effets de serre."
Une panoplie de carburants alternatifs
Au nom de la profession à Marseille, qui représente 10.000 emplois directs, le directeur général de la compagnie Marfret assure : "Nous avons une flotte en héritage. On s’emploie à innover pour celle-ci. Avec le slow steaming et le branchement électrique à quai, nous avions déjà des outils à disposition. Aujourd’hui, avec le biofuel, auquel ont recours Sermap et Bourbon, et le GNL, qui a séduit le groupe CMA CGM et le croisiériste Ponant, s’offrent à nous une panoplie de carburants alternatifs".
Le président du CMAF rappelle que les compagnies disposent de nouvelles techniques telles que les scrubbers mais aussi les filtres à particules. Enfin, Guillaume Vidil ne pourrait pas aborder tous ces sujets sans évoquer le transport maritime vélique, que Marfret expérimente sur un porte-conteneurs. La compagnie a fait appel à la société néerlandaise Econowind pour doter le "Marfret Niolon" de quatre turbovoiles.
Un suramortissement vert encourageant
Aujourd’hui, en matière de carburant, les spécialistes s’accordent tous à dire que le GNL est devenu la solution la plus courante pour les transporteurs maritimes désireux de faire un premier pas vers un transport propre. Biocarburants, hydrogène, ammoniac… Reste à savoir aujourd’hui quels seront les carburants non-fossiles du futur permettant d’aller vers une décarbonation totale à des coûts raisonnables pour les opérateurs.
Lorsqu’il avait pris la succession de Christian Domini au CMAF, le nouveau président s’était dit rassuré par les mesures adoptées lors du Fontenoy du maritime. Autre dossier qui avait séduit Guillaume Vidil, le suramortissement vert, sujet sur lequel avait travaillé Annick Girardin, qui avait précédé Hervé Berville au ministère de la Mer.
Pour lui, "il ne faut pas attendre l’évolution de la réglementation internationale, il faut l’anticiper". Il explique que "les membres du CMAF innovent dans ce sens depuis longtemps. Un été chaud comme celui que nous venons de traverser fait prendre conscience de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effets de serre."
Une panoplie de carburants alternatifs
Au nom de la profession à Marseille, qui représente 10.000 emplois directs, le directeur général de la compagnie Marfret assure : "Nous avons une flotte en héritage. On s’emploie à innover pour celle-ci. Avec le slow steaming et le branchement électrique à quai, nous avions déjà des outils à disposition. Aujourd’hui, avec le biofuel, auquel ont recours Sermap et Bourbon, et le GNL, qui a séduit le groupe CMA CGM et le croisiériste Ponant, s’offrent à nous une panoplie de carburants alternatifs".
Le président du CMAF rappelle que les compagnies disposent de nouvelles techniques telles que les scrubbers mais aussi les filtres à particules. Enfin, Guillaume Vidil ne pourrait pas aborder tous ces sujets sans évoquer le transport maritime vélique, que Marfret expérimente sur un porte-conteneurs. La compagnie a fait appel à la société néerlandaise Econowind pour doter le "Marfret Niolon" de quatre turbovoiles.
Un suramortissement vert encourageant
Aujourd’hui, en matière de carburant, les spécialistes s’accordent tous à dire que le GNL est devenu la solution la plus courante pour les transporteurs maritimes désireux de faire un premier pas vers un transport propre. Biocarburants, hydrogène, ammoniac… Reste à savoir aujourd’hui quels seront les carburants non-fossiles du futur permettant d’aller vers une décarbonation totale à des coûts raisonnables pour les opérateurs.
Lorsqu’il avait pris la succession de Christian Domini au CMAF, le nouveau président s’était dit rassuré par les mesures adoptées lors du Fontenoy du maritime. Autre dossier qui avait séduit Guillaume Vidil, le suramortissement vert, sujet sur lequel avait travaillé Annick Girardin, qui avait précédé Hervé Berville au ministère de la Mer.