Le port de Cherbourg a vu son trafic roulier sur l'Irlande multiplié par trois en un an. Le Brexit s'avère être le moteur de cette dynamique pour ce membre du syndicat mixte Ports de Normandie qui tire également profit de l'industrie des énergies marines renouvelables.
Le trafic de remorques entre Cherbourg (Manche) et l'Irlande a triplé en 2021. Selon les explications du port normand, la raison de cette envolée est simple : le Brexit a rendu cet axe direct entre la France et l'Irlande "plus compétitif" que le passage par l'Angleterre.
En conséquence, "en 2021, Cherbourg Port a recruté 7 dockers en CDI et 12 en CDD. La qualité de leur travail alliée au développement du trafic va permettre de pérenniser leurs contrats courant 2022", selon la direction du port.
Son trafic roulier entre la France et l’Irlande est passé de 33.888 remorques à fin décembre 2020 à 100.000 à fin décembre 2021, précise le port normand.
De son côté, le nombre de remorques non accompagnées a doublé. Il est passé de 20.000 à 45.000 environ, estime-t-il.
Les résultats de l'activité transmanche et commerce du port de la Manche ont même été "rééquilibrés (...) grâce à la multiplication par trois du trafic de remorques avec l'Irlande et des bons résultats sur le trafic pour les énergies marines renouvelables", a précisé Ports de Normandie, le syndicat mixte qui gère les ports de Cherbourg, Ouistreham et Dieppe.
Le port de Cherbourg est notamment concerné par le parc éolien en projet dans la baie de Saint-Brieuc.
Le nombre de passagers en chute
Cette croissance du trafic de remorques vers l'Irlande "n'a pas permis de compenser la chute du trafic passagers avec l'Angleterre, très très forte" depuis le début du Covid, précise-t-on.
Le port avait annoncé dès février 2021 le triplement du nombre du trafic de remorques en janvier 2021 comparé à janvier 2020. Mais le responsable des activités d'Irish ferries en France Ole Bockmann avait estimé que ce boom était "provisoire".
Une dizaine de dockers étaient alors en formation aux côtés de la quarantaine de dockers titulaires.
Le port de Cherbourg propose "l'une des routes maritimes les plus courtes entre l’Irlande et le continent avec une durée moyenne de traversée de 17h00", soit quelque six heures de plus qu'en rejoignant Calais par l'Angleterre.
En conséquence, "en 2021, Cherbourg Port a recruté 7 dockers en CDI et 12 en CDD. La qualité de leur travail alliée au développement du trafic va permettre de pérenniser leurs contrats courant 2022", selon la direction du port.
Son trafic roulier entre la France et l’Irlande est passé de 33.888 remorques à fin décembre 2020 à 100.000 à fin décembre 2021, précise le port normand.
De son côté, le nombre de remorques non accompagnées a doublé. Il est passé de 20.000 à 45.000 environ, estime-t-il.
Les résultats de l'activité transmanche et commerce du port de la Manche ont même été "rééquilibrés (...) grâce à la multiplication par trois du trafic de remorques avec l'Irlande et des bons résultats sur le trafic pour les énergies marines renouvelables", a précisé Ports de Normandie, le syndicat mixte qui gère les ports de Cherbourg, Ouistreham et Dieppe.
Le port de Cherbourg est notamment concerné par le parc éolien en projet dans la baie de Saint-Brieuc.
Le nombre de passagers en chute
Cette croissance du trafic de remorques vers l'Irlande "n'a pas permis de compenser la chute du trafic passagers avec l'Angleterre, très très forte" depuis le début du Covid, précise-t-on.
Le port avait annoncé dès février 2021 le triplement du nombre du trafic de remorques en janvier 2021 comparé à janvier 2020. Mais le responsable des activités d'Irish ferries en France Ole Bockmann avait estimé que ce boom était "provisoire".
Une dizaine de dockers étaient alors en formation aux côtés de la quarantaine de dockers titulaires.
Le port de Cherbourg propose "l'une des routes maritimes les plus courtes entre l’Irlande et le continent avec une durée moyenne de traversée de 17h00", soit quelque six heures de plus qu'en rejoignant Calais par l'Angleterre.