En annonçant son implication dans la production de biométhane, le groupe CMA CGM franchit une nouvelle étape pour se rapprocher de la neutralité carbone dans la consommation de carburant maritime.
Après s'être engagé pour le gaz naturel liquéfié (GNL), Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM, va plus loin encore dans sa politique de conquête de la neutralité carbone. Devant les Nations-Unies, il a annoncé le 8 avril son souhait de soutenir la production de biométhane. Lors d'un échange préparatoire à la Cop26, il a exprimé sa volonté d'utiliser un volume de 12.000 tonnes de ce biocarburant maritime sur le marché intra-européen. Pour le groupe, ce carburant naturel correspond à la consommation de deux navires de 1.400 EVP propulsés au GNL.
Des porte-conteneurs qui seront affectés au service Balt3 dans le Nord de l’Europe, reliant le port de Saint-Pétersbourg (Russie) à celui de Rotterdam. Avec cette énergie non-fossile, CMA CGM franchit, selon Rodolphe Saadé, "une nouvelle étape vers la neutralité carbone visée pour 2050".
Réduction de 67 % des gaz à effet de serre
Il a ajouté que "le biométhane est compatible avec les navires propulsés au GNL". Car la solution de ce nouveau carburant maritime, combinée avec la technologie dite "dual fuel" des moteurs au gaz des navires du groupe français, permet de réduire d'au moins 67 % les émissions de gaz à effet de serre. Un nouveau type de carburant marin qui provient de déchets d'origine organique et de résidus végétaux issus d'exploitations agricoles européennes et valorisés par des unités de méthanisation.
Le groupe destine sa solution innovante à sa clientèle, estimant qu'elle pourra opter pour un carburant vert lui permettant de voir diminuer encore les émissions de CO2 des navires. En soutenant la filière de production de biométhane, CMA CGM souhaite accélérer son engagement en faveur de la transition énergétique du transport maritime. Le groupe affirme sa volonté d'aller plus loin dans le développement de cette filière en investissant dans des unités de production de biométhane pour l'utiliser comme carburant marin. CMA CGM annonce avoir déjà réduit ses émissions globales de 6 % en 2019 puis de 4 % en 2020. Au total, depuis 2008, il estime les avoir réduites de 49 % par conteneur transporté au kilomètre parcouru.
Des porte-conteneurs qui seront affectés au service Balt3 dans le Nord de l’Europe, reliant le port de Saint-Pétersbourg (Russie) à celui de Rotterdam. Avec cette énergie non-fossile, CMA CGM franchit, selon Rodolphe Saadé, "une nouvelle étape vers la neutralité carbone visée pour 2050".
Réduction de 67 % des gaz à effet de serre
Il a ajouté que "le biométhane est compatible avec les navires propulsés au GNL". Car la solution de ce nouveau carburant maritime, combinée avec la technologie dite "dual fuel" des moteurs au gaz des navires du groupe français, permet de réduire d'au moins 67 % les émissions de gaz à effet de serre. Un nouveau type de carburant marin qui provient de déchets d'origine organique et de résidus végétaux issus d'exploitations agricoles européennes et valorisés par des unités de méthanisation.
Le groupe destine sa solution innovante à sa clientèle, estimant qu'elle pourra opter pour un carburant vert lui permettant de voir diminuer encore les émissions de CO2 des navires. En soutenant la filière de production de biométhane, CMA CGM souhaite accélérer son engagement en faveur de la transition énergétique du transport maritime. Le groupe affirme sa volonté d'aller plus loin dans le développement de cette filière en investissant dans des unités de production de biométhane pour l'utiliser comme carburant marin. CMA CGM annonce avoir déjà réduit ses émissions globales de 6 % en 2019 puis de 4 % en 2020. Au total, depuis 2008, il estime les avoir réduites de 49 % par conteneur transporté au kilomètre parcouru.
