Très touchée par la crise sanitaire ainsi que par le Brexit, Brittany ferries va relancer ses lignes maritimes depuis Saint-Malo et Roscoff vers l'Irlande début février, soit deux mois plus tôt que prévu.
"J'ai décidé ce soir de relancer, avec deux mois d'avance, notre liaison Roscoff-Saint-Malo - Irlande", a annoncé le 25 janvier Jean-Marc Roué, président du conseil de surveillance de Brittany Ferries. "Parce que la filière de la pêche a besoin de nous, parce que nos amis industriels et agriculteurs nous attendent pour leurs exportations, parce que la Région Bretagne souhaite cette ligne l'Armorique démarrera ces liaisons début février", a-t-il justifié.
Répondre à de vrais besoins
Le conseil régional avait indiqué avoir sollicité la compagnie maritime afin qu'elle reprenne "dés le début février le fret transmanche au départ de Roscoff et de Saint-Malo". "Je ne veux pas que nous subissions le Brexit", déclarait Loïg Chesnais-Girard. "Il est indispensable de voir les flux reprendre pour notre économie et nos emplois dans les ports, dans la filière pêche et halieutique ainsi que dans les entreprises de Bretagne", ajoutait-il.
"Il y a de vrais besoins pour nos entreprises et nous ne pouvons pas laisser indéfiniment nos ports sans activité en voyant les flux logistiques filer en poids lourds vers le nord", a-t-il souligné. Le 22 janvier, la direction du port de Cherbourg avait indiqué que le trafic de camions entre le Cotentin et l'Irlande avait triplé en raison du Brexit. La région a en outre fait savoir qu'en lien avec la ministre de la Mer Annick Girardin, elle allait solliciter "la réserve d'ajustement au Brexit", le fonds européen d'aide aux entreprises les plus touchées par le Brexit, afin de soutenir la compagnie basée à Roscoff.
Répondre à de vrais besoins
Le conseil régional avait indiqué avoir sollicité la compagnie maritime afin qu'elle reprenne "dés le début février le fret transmanche au départ de Roscoff et de Saint-Malo". "Je ne veux pas que nous subissions le Brexit", déclarait Loïg Chesnais-Girard. "Il est indispensable de voir les flux reprendre pour notre économie et nos emplois dans les ports, dans la filière pêche et halieutique ainsi que dans les entreprises de Bretagne", ajoutait-il.
"Il y a de vrais besoins pour nos entreprises et nous ne pouvons pas laisser indéfiniment nos ports sans activité en voyant les flux logistiques filer en poids lourds vers le nord", a-t-il souligné. Le 22 janvier, la direction du port de Cherbourg avait indiqué que le trafic de camions entre le Cotentin et l'Irlande avait triplé en raison du Brexit. La région a en outre fait savoir qu'en lien avec la ministre de la Mer Annick Girardin, elle allait solliciter "la réserve d'ajustement au Brexit", le fonds européen d'aide aux entreprises les plus touchées par le Brexit, afin de soutenir la compagnie basée à Roscoff.