Brittany Ferries passé commande de deux navires hybrides GNL/électriques. L’objectif est de générer du chiffre d’affaires supplémentaire et de réduire la facture énergétique et les émissions carbone.
Brittany Ferries a commandé, pour 220 millions d'euros, deux navires de fret et passagers, propulsés au GNL et équipés de batteries électriques pour renouveler sa flotte. Il s’agit d’une première pour la compagnie avec ce type de technologie.
Les ropax, fabriqués en Chine pour une question de "délai", seront opérés sur les lignes Saint-Malo/Portsmouth et Caen-Ouistreham/Portsmouth en 2024 et 2025, en remplacement des navires "Bretagne" et "Normandie", entrés dans la flotte il y a une trentaine d’années.
"Aujourd'hui, sur le marché, on commence à voir des incorporations de modules de batteries, mais ça se compte encore en unités", a indiqué Frédéric Pouget, directeur du pôle armement. "Ces deux unités rejoindront deux autres nouveaux navires propulsés au GNL, le "Salamanca" et le "Santoña", dont les arrivées sont prévues respectivement en 2022 et 2023 pour opérer sur les lignes reliant le Royaume-Uni à l’Espagne", a précisé la compagnie bretonne.
Système "hybride optimisé"
Ce système "hybride optimisé" doit permettre à terme d’atteindre une réduction totale de la consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre de 10 et 20 %, une performance qui est "appelée à progresser au fur et à mesure de l'installation des prises de courant électrique à quai dans les ports permettant le rechargement des batteries par un courant de terre".
Le remplaçant du Bretagne mesurera 194,7 mètres, soit 43,5 mètres de plus que son prédécesseur, pour une vitesse moyenne possible de 23 nœuds, tout comme le remplaçant du "Normandie". Sa capacité sera de 50.000 passagers annuels supplémentaires et générera 8,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en plus par an. Celui-là pourra accueillir 15.000 passagers et 5.000 véhicules industriels supplémentaires par an. Il pourra générer un chiffre d'affaires supplémentaire de 3,5 millions d'euros.
Les perspectives de trafic pour 2021 sont en revanche moins bonnes que l'an dernier en raison notamment de la décision du Royaume-Uni de placer en quarantaine les voyageurs revenant de France. "L'an dernier, pendant la saison estivale nous avions transporté environ 500.000 passagers. Cette année cela risque de n'être que 350.000 passagers", a déclaré Jean-Marc Roué, président du conseil de surveillance.
Brittany Ferries dispose de douze navires opérant entre la France, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Irlande. Son chiffre d'affaires, très affecté par la crise sanitaire et le Brexit, a chuté de 57 % à 202,4 millions d'euros en 2020.
Les ropax, fabriqués en Chine pour une question de "délai", seront opérés sur les lignes Saint-Malo/Portsmouth et Caen-Ouistreham/Portsmouth en 2024 et 2025, en remplacement des navires "Bretagne" et "Normandie", entrés dans la flotte il y a une trentaine d’années.
"Aujourd'hui, sur le marché, on commence à voir des incorporations de modules de batteries, mais ça se compte encore en unités", a indiqué Frédéric Pouget, directeur du pôle armement. "Ces deux unités rejoindront deux autres nouveaux navires propulsés au GNL, le "Salamanca" et le "Santoña", dont les arrivées sont prévues respectivement en 2022 et 2023 pour opérer sur les lignes reliant le Royaume-Uni à l’Espagne", a précisé la compagnie bretonne.
Système "hybride optimisé"
Ce système "hybride optimisé" doit permettre à terme d’atteindre une réduction totale de la consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre de 10 et 20 %, une performance qui est "appelée à progresser au fur et à mesure de l'installation des prises de courant électrique à quai dans les ports permettant le rechargement des batteries par un courant de terre".
Le remplaçant du Bretagne mesurera 194,7 mètres, soit 43,5 mètres de plus que son prédécesseur, pour une vitesse moyenne possible de 23 nœuds, tout comme le remplaçant du "Normandie". Sa capacité sera de 50.000 passagers annuels supplémentaires et générera 8,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en plus par an. Celui-là pourra accueillir 15.000 passagers et 5.000 véhicules industriels supplémentaires par an. Il pourra générer un chiffre d'affaires supplémentaire de 3,5 millions d'euros.
Les perspectives de trafic pour 2021 sont en revanche moins bonnes que l'an dernier en raison notamment de la décision du Royaume-Uni de placer en quarantaine les voyageurs revenant de France. "L'an dernier, pendant la saison estivale nous avions transporté environ 500.000 passagers. Cette année cela risque de n'être que 350.000 passagers", a déclaré Jean-Marc Roué, président du conseil de surveillance.
Brittany Ferries dispose de douze navires opérant entre la France, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Irlande. Son chiffre d'affaires, très affecté par la crise sanitaire et le Brexit, a chuté de 57 % à 202,4 millions d'euros en 2020.
