L'armateur britannique Borchard Lines a suspendu début mai le service Bosphorus, qui desservait la Turquie en sortie des ports de Méditerranée occidentale.
Sur la desserte de la Grèce et de la Turquie, le service Bosphorus de Borchard Lines s'est effacé. Selon Marmedsa, l'agent en France de la compagnie londonienne, ce service est suspendu "jusqu'à nouvel ordre". La desserte du port turc d'Izmir est toutefois maintenue par Borchard en étant assurée au travers de sa ligne West Med (Méditerranée occidentale).
Les ports d'Ambarli, Gebze et Le Pirée ne sont en revanche plus desservis par la compagnie.
Le "Joanna Borchard", affecté au service Bosphorus, a touché pour la dernière fois à l'export au cours de la première semaine du mois de mai les ports de Casablanca, Castellón, Barcelone, Marseille et Gênes.
Des taux de fret victimes d'une vive concurrence
Contrairement à certaines rumeurs, si l'armateur britannique a suspendu son service, ce n'est pas en raison de la crise sanitaire, a-t-on appris auprès de Marmedsa à Marseille.
Le problème correspond à une tendance plus lourde. La forte concurrence sur le marché turc dans le la ligne régulière et la politique commerciale agressive que se livrent les armateurs sur ce secteur géographique ayant contribué à une forte dégradation des taux de fret depuis quelques années constituent les véritables raisons qui ont incité Borchard à jeter l'éponge pour sa ligne Bosphorus.
Il faudra donc attendre que les prix remontent pour voir réapparaître ce service sur le marché.
Les ports d'Ambarli, Gebze et Le Pirée ne sont en revanche plus desservis par la compagnie.
Le "Joanna Borchard", affecté au service Bosphorus, a touché pour la dernière fois à l'export au cours de la première semaine du mois de mai les ports de Casablanca, Castellón, Barcelone, Marseille et Gênes.
Des taux de fret victimes d'une vive concurrence
Contrairement à certaines rumeurs, si l'armateur britannique a suspendu son service, ce n'est pas en raison de la crise sanitaire, a-t-on appris auprès de Marmedsa à Marseille.
Le problème correspond à une tendance plus lourde. La forte concurrence sur le marché turc dans le la ligne régulière et la politique commerciale agressive que se livrent les armateurs sur ce secteur géographique ayant contribué à une forte dégradation des taux de fret depuis quelques années constituent les véritables raisons qui ont incité Borchard à jeter l'éponge pour sa ligne Bosphorus.
Il faudra donc attendre que les prix remontent pour voir réapparaître ce service sur le marché.