Le président du port de Calais a dénoncé la recrudescence de barrages routiers dressés à proximité du port par des migrants désireux de rejoindre l'Angleterre, assurant avoir adressé un "appel au secours" au gouvernement, pour l'instant resté "sans réponse".
En 2016, à l'époque de la "Jungle", ces barrages faits de trons d'arbres, branchages et palettes, étaient fréquents dans la Calaisis, les migrants espérant ainsi ralentir et monter à bord des camions en partance pour le Royaume-Uni.
La préfecture en avait recensé cette année-là environ 865, avant une nette diminution après le démantèlement du bidonville (45 en 2017, 26 en 2018 ndlr). Mais ces opérations semblent "se développer à nouveau ces dernières semaines", selon la préfecture.
Ces barrages constituent de "véritables attaques" menées à l'encontre des chauffeurs routiers et des automobilistes, a déploré lundi 20 janvier Jean-Marc Puissesseau, président de la société d'exploitation des ports du détroit (SEPD). Il a affirmé avoir adressé la semaine dernière un "appel au secours" par courrier au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, resté "sans réponse à ce jour", lançant "Nous sommes délaissés par l'État et dénonçons une désertion policière aux abords du terminal transmanche".
Regrettant "l'impact" de ces opérations sur les sociétés de transport internationales, "qui ne reviendront plus", il a réclamé aux services de l'État "que soient débarrassées les tentes des exilés installées à proximité immédiate de la rocade portuaire".
"Nous vivons déjà une période difficile avec le Brexit", a-t-il poursuivi. Alors que "l'État français nous a imposé de faire des investissements", "nous avons injecté 6 millions d'euros" en vue d'un Brexit dur et "réclamons à l'État leur remboursement", a-t-il encore dit.
En 2019, quelque 42,96 millions de tonnes de marchandises ont transité par les ports de Calais et Boulogne-sur-mer, dont 41,75 liées au trafic transmanche.
En 2016, à l'époque de la "Jungle", ces barrages faits de trons d'arbres, branchages et palettes, étaient fréquents dans la Calaisis, les migrants espérant ainsi ralentir et monter à bord des camions en partance pour le Royaume-Uni.
La préfecture en avait recensé cette année-là environ 865, avant une nette diminution après le démantèlement du bidonville (45 en 2017, 26 en 2018 ndlr). Mais ces opérations semblent "se développer à nouveau ces dernières semaines", selon la préfecture.
Ces barrages constituent de "véritables attaques" menées à l'encontre des chauffeurs routiers et des automobilistes, a déploré lundi 20 janvier Jean-Marc Puissesseau, président de la société d'exploitation des ports du détroit (SEPD). Il a affirmé avoir adressé la semaine dernière un "appel au secours" par courrier au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, resté "sans réponse à ce jour", lançant "Nous sommes délaissés par l'État et dénonçons une désertion policière aux abords du terminal transmanche".
Regrettant "l'impact" de ces opérations sur les sociétés de transport internationales, "qui ne reviendront plus", il a réclamé aux services de l'État "que soient débarrassées les tentes des exilés installées à proximité immédiate de la rocade portuaire".
"Nous vivons déjà une période difficile avec le Brexit", a-t-il poursuivi. Alors que "l'État français nous a imposé de faire des investissements", "nous avons injecté 6 millions d'euros" en vue d'un Brexit dur et "réclamons à l'État leur remboursement", a-t-il encore dit.
En 2019, quelque 42,96 millions de tonnes de marchandises ont transité par les ports de Calais et Boulogne-sur-mer, dont 41,75 liées au trafic transmanche.