Sur le marché de l’assurance maritime, l’offre française a connu une année 2016 difficile. Lors des Rendez-vous de l’assurance Transports organisés par le Cesam les 4 et 5 mai à Paris, la filière a dévoilé sa nouvelle plateforme stratégique "ParisMat" pour optimiser sa visibilité à l’international et préparer le post-Brexit.
Toutes polices confondues, les cotisations perçues par le marché français de l’assurance maritime se sont élevées à 1,5 milliard de dollars en 2016. En baisse de 5,5 %, "la place de Paris se classe aujourd’hui entre la 8e et la 9e position mondiale, et recule depuis plusieurs années", déplore Mathieu Berrurier, président du groupe Eyssautier.
L’an passé, un fort repli est enregistré par les assurances Corps qui, à près de 560 millions de dollars, chutent de 11,5 %. Les assurances Facultés-Marchandises résistent mieux avec un total de 941 millions de dollars en diminution de 1,6 %. Sur un marché mondial de l’assurance maritime évalué à près de 30 milliards de dollars, la "place de Paris" ne consolide plus que 5 %, et "souffre encore d’une surcapacité d’offre qui engendre un climat concurrentiel intense. L’érosion des primes depuis 2012 rend en outre difficile une tarification des risques à leur valeur réelle", reconnaît Christophe Graber.
Un environnement défavorable
Pour le président du Comité maritime et transport de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), plusieurs facteurs expliquent les résultats 2016. S’agissant des assurances Corps, est évoquée la contraction de la capacité mondiale de construction navale : "En 2016, plusieurs dépôts de bilan sont intervenus parmi les chantiers et, d’ici 2018, on s’attend à une baisse de 20 à 50 % de la capacité des chantiers navals asiatiques". Dans le même temps, "les commandes de navires sont au plus bas depuis 25 ans et la démolition de navires augmente". Pour les assurances Facultés, Christophe Graber souligne "le très fort ralentissement des échanges en 2016 (+ 1,3 %), l’incertitude face au Brexit et la montée des politiques protectionnistes".
Un environnement défavorable
Pour le président du Comité maritime et transport de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), plusieurs facteurs expliquent les résultats 2016. S’agissant des assurances Corps, est évoquée la contraction de la capacité mondiale de construction navale : "En 2016, plusieurs dépôts de bilan sont intervenus parmi les chantiers et, d’ici 2018, on s’attend à une baisse de 20 à 50 % de la capacité des chantiers navals asiatiques". Dans le même temps, "les commandes de navires sont au plus bas depuis 25 ans et la démolition de navires augmente". Pour les assurances Facultés, Christophe Graber souligne "le très fort ralentissement des échanges en 2016 (+ 1,3 %), l’incertitude face au Brexit et la montée des politiques protectionnistes".