Sept mois après le lancement de la Stratégie nationale portuaire, plusieurs de ses chantiers ont été engagés. Les prochaines Assises Port du futur en septembre à Paris devraient dresser un premier bilan de ces travaux.
Les 22 et 23 septembre se tiendront les Assises Port du futur au siège de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) à Paris. Organisée par le Cerema en partenariat avec Haropa Port et la Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM), cette 11e édition croisera les thèmes de la Stratégie nationale portuaire lancée lors du Comité interministériel de la mer (Cimer) du 11 janvier au Havre. Quatre sessions et huit tables rondes placées sous le signe "des transitions" aborderont notamment l’attractivité économique des ports et la massification de leurs pré et post-acheminements.
La recherche portuaire et les innovations dans les domaines de l’écologie, du numérique et de la cybersécurité figureront aussi au programme. Ces innovations seront mises à l’honneur par la remise du 5e Trophée Port du futur le premier jour de l’événement.
Les conférences seront proposées simultanément en distanciel.
Dans l’attente du Comité de suivi
Ces prochaines Assises devraient être l’occasion de dresser un état d’avancement de la Stratégie nationale portuaire et sans doute de présenter son Comité de suivi. Sous l’égide des ministères de la Mer et des Transports ainsi que du Secrétariat général de la Mer, ce Comité est censé réunir Régions de France, les ports d’État et décentralisés, les gestionnaires et des opérateurs des réseaux fluviaux et ferroviaires, ainsi que des associations et fédérations professionnelles.
Sa mission sera d’animer et de piloter la mise en œuvre de cette nouvelle politique française, qui a déjà vu se concrétiser certaines de ses mesures. C'est le cas de l’interopérabilité des systèmes d’information portuaire avec la création du GIE France PCS par Soget et MGI le 10 décembre dernier. Selon la DGITM, le guide de bonnes pratiques sur la cybersécurité portuaire est achevé et devrait être publié très prochainement. Une première version de l’Observatoire sur la compétitivité et la qualité de service des ports a également été présentée au printemps par la Direction générale. La mise en ligne de ses indicateurs est annoncée pour la rentrée.
Échéances avant la fin de l’année
Une première étape a été franchie aussi pour soutenir l’implantation d’entreprises sur les zones industrialo-portuaires avec la publication de la loi d’accélération et de simplification de l’action publique (Asap) en décembre dernier. Ses décrets d’application à venir sont censés simplifier plusieurs procédures, notamment environnementales. La DGITM confirme en outre avoir lancé l’étude sur la production et à la fourniture d’énergies et de carburants "propres" dans les ports.
Cette mission a été confiée au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et au Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET). Les conclusions de cette analyse sont attendues à l’automne.
Pilotée par la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans le cadre du projet France Sésame, la mise en place de "points de contact uniques" aux frontières est toujours prévue d’ici à la fin de l’année. Ces "guichets uniques" seront testés dans les ports du Havre, de Marseille et de Dunkerque. Le projet d’écolabel visant à valoriser les chaînes logistiques "vertes" transitant par les ports français semble moins avancé, en revanche.
La recherche portuaire et les innovations dans les domaines de l’écologie, du numérique et de la cybersécurité figureront aussi au programme. Ces innovations seront mises à l’honneur par la remise du 5e Trophée Port du futur le premier jour de l’événement.
Les conférences seront proposées simultanément en distanciel.
Dans l’attente du Comité de suivi
Ces prochaines Assises devraient être l’occasion de dresser un état d’avancement de la Stratégie nationale portuaire et sans doute de présenter son Comité de suivi. Sous l’égide des ministères de la Mer et des Transports ainsi que du Secrétariat général de la Mer, ce Comité est censé réunir Régions de France, les ports d’État et décentralisés, les gestionnaires et des opérateurs des réseaux fluviaux et ferroviaires, ainsi que des associations et fédérations professionnelles.
Sa mission sera d’animer et de piloter la mise en œuvre de cette nouvelle politique française, qui a déjà vu se concrétiser certaines de ses mesures. C'est le cas de l’interopérabilité des systèmes d’information portuaire avec la création du GIE France PCS par Soget et MGI le 10 décembre dernier. Selon la DGITM, le guide de bonnes pratiques sur la cybersécurité portuaire est achevé et devrait être publié très prochainement. Une première version de l’Observatoire sur la compétitivité et la qualité de service des ports a également été présentée au printemps par la Direction générale. La mise en ligne de ses indicateurs est annoncée pour la rentrée.
Échéances avant la fin de l’année
Une première étape a été franchie aussi pour soutenir l’implantation d’entreprises sur les zones industrialo-portuaires avec la publication de la loi d’accélération et de simplification de l’action publique (Asap) en décembre dernier. Ses décrets d’application à venir sont censés simplifier plusieurs procédures, notamment environnementales. La DGITM confirme en outre avoir lancé l’étude sur la production et à la fourniture d’énergies et de carburants "propres" dans les ports.
Cette mission a été confiée au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et au Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET). Les conclusions de cette analyse sont attendues à l’automne.
Pilotée par la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans le cadre du projet France Sésame, la mise en place de "points de contact uniques" aux frontières est toujours prévue d’ici à la fin de l’année. Ces "guichets uniques" seront testés dans les ports du Havre, de Marseille et de Dunkerque. Le projet d’écolabel visant à valoriser les chaînes logistiques "vertes" transitant par les ports français semble moins avancé, en revanche.