Le nombre d'actes de piraterie maritime a diminué au premier trimestre 2019, y compris dans la zone sensible du golfe de Guinée. Pour le moment, le Bureau maritime international se refuse à en tirer des conclusions.
Le Bureau maritime international (BMI) constate une tendance à la baisse de la piraterie maritime en ce début d'année 2019. Le dernier compte-rendu de son Piracy Report Centre (PRC) fait état d'une diminution significative du nombre d'actes au premier trimestre, 38 navires ayant été attaqués de janvier à mars 2019, contre 66 l'an dernier (- 42 %). Parmi eux, 27 ont vu les pirates monter à bord, sept ont subi des tirs et quatre ont été ciblés sans succès. Aucun navire n'a été détourné au cours du premier trimestre, ce qui n'était pas arrivé depuis 1994.
Pour Pottengal Mukundan, directeur du BMI, "ces résultats sont encourageants. Pour autant, le premier trimestre est une période trop courte pour anticiper les tendances de l'année. Ils confirment l'importance du partage d'informations et de la conduite d'actions coordonnées entre le secteur de la marine marchande et les agences".
Même l'Afrique de l'Ouest se pacifie
Sur cette période, la prépondérance du golfe de Guinée s'est affirmée. La division spécialisée de l'International Chamber of Commerce (ICC) s'est vu signaler 22 incidents dans cette région, soit 58 % des actes perpétrés dans le monde. L'intégralité des 21 marins kidnappés du 1er janvier au 31 mars l'ont été dans cette même zone, au cours de cinq attaques différentes.
Toutefois, là aussi le nombre d'actes a diminué, inférieur de 31 % aux 32 incidents de début 2018. Le golfe de Guinée est devenu la région la plus dangereuse du monde pour les navires de commerce mais le PRC loue les efforts des autorités nationales pour mettre en place des patrouilles et limiter le phénomène.
Pour Pottengal Mukundan, directeur du BMI, "ces résultats sont encourageants. Pour autant, le premier trimestre est une période trop courte pour anticiper les tendances de l'année. Ils confirment l'importance du partage d'informations et de la conduite d'actions coordonnées entre le secteur de la marine marchande et les agences".
Même l'Afrique de l'Ouest se pacifie
Sur cette période, la prépondérance du golfe de Guinée s'est affirmée. La division spécialisée de l'International Chamber of Commerce (ICC) s'est vu signaler 22 incidents dans cette région, soit 58 % des actes perpétrés dans le monde. L'intégralité des 21 marins kidnappés du 1er janvier au 31 mars l'ont été dans cette même zone, au cours de cinq attaques différentes.
Toutefois, là aussi le nombre d'actes a diminué, inférieur de 31 % aux 32 incidents de début 2018. Le golfe de Guinée est devenu la région la plus dangereuse du monde pour les navires de commerce mais le PRC loue les efforts des autorités nationales pour mettre en place des patrouilles et limiter le phénomène.