Le groupe AP Møller-Maersk a perdu plus d'un milliard d'euros en 2017. Mais la branche Transports du groupe, sur laquelle il est en train de se recentrer, a retrouvé la santé, tirée par Maersk Line, qui a profité de taux de fret en forte hausse avant de finaliser l'acquisition de Hamburg Süd.
AP Møller-Maersk a publié une lourde perte en 2017. L'année a été marquée par des dépréciations importantes, 3 milliards de dollars, principalement dans les activités de forage et le transport maritime pétrolier.
Ainsi, la perte nette du groupe s'élève à 1,2 milliard de dollars et elle s'est réduite par rapport à 2016 (1,9 milliard). Son résultat avant dépréciations et amortissements est de 3,53 milliards (contre 2,48 milliards en 2016). D'un point de vue opérationnel, AP Møller-Maersk rapporte un profit sous-jacent de 356 millions de dollars (perte de 496 millions en 2016), dont 1 milliard tiré de son activité transport et logistique.
Les filiales pétrolières vendues
Deux événements majeurs ont marqué l'année 2017, l'acquisition de Hamburg Süd et la finalisation des accords de vente des branches d'exploration et de transport pétrolier. Annoncée en août, la vente de Maersk Oil à Total pour 7,45 milliards de dollars doit être finalisée au cours du premier trimestre 2018. Celle de Maersk Tankers à AP Møller Holding pour 1,171 milliard a été officialisée en septembre. Par ailleurs, AP Møller-Maersk s'est désengagé de la grande distribution.
Le groupe danois poursuit son recentrage sur le transport et la logistique. Il a annoncé vouloir trouver avant fin 2018 des "solutions structurelles" pour Maersk Drilling et Maersk Supply Service, deux filiales désormais classées par le groupe dans les "actifs à vendre" et écartées, comme les trois autres, de ses résultats. Maersk Drilling a accusé une perte de 1,5 milliard et Maersk Supply Service 251 millions en 2017.
Le chiffre d'affaires de périmètre restreint au transport et à ce qui s'y rapporte a augmenté 13 %, atteignant 30,95 milliards de dollars. Sa locomotive, Maersk Line, a vu le sien – hors Hamburg Süd – atteindre 24,3 milliards, en hausse de 14,9 % (soit 3,1 milliards supplémentaires).
Le numéro un mondial de la ligne maritime conteneurisée a bénéficié d'un taux de fret moyen en hausse de 11,7 %, à 1.003 dollars par EVP (898 dollars en 2016) et d'une croissance de 3 % de ses volumes, à 21,46 millions d'EVP (20,82 millions l'année précédente). Ses résultats global (541 millions de dollars) et sous-jacent (511 millions) sont repassés dans le vert après des pertes respectives de 376 et 384 millions en 2016.
Ainsi, la perte nette du groupe s'élève à 1,2 milliard de dollars et elle s'est réduite par rapport à 2016 (1,9 milliard). Son résultat avant dépréciations et amortissements est de 3,53 milliards (contre 2,48 milliards en 2016). D'un point de vue opérationnel, AP Møller-Maersk rapporte un profit sous-jacent de 356 millions de dollars (perte de 496 millions en 2016), dont 1 milliard tiré de son activité transport et logistique.
Les filiales pétrolières vendues
Deux événements majeurs ont marqué l'année 2017, l'acquisition de Hamburg Süd et la finalisation des accords de vente des branches d'exploration et de transport pétrolier. Annoncée en août, la vente de Maersk Oil à Total pour 7,45 milliards de dollars doit être finalisée au cours du premier trimestre 2018. Celle de Maersk Tankers à AP Møller Holding pour 1,171 milliard a été officialisée en septembre. Par ailleurs, AP Møller-Maersk s'est désengagé de la grande distribution.
Le groupe danois poursuit son recentrage sur le transport et la logistique. Il a annoncé vouloir trouver avant fin 2018 des "solutions structurelles" pour Maersk Drilling et Maersk Supply Service, deux filiales désormais classées par le groupe dans les "actifs à vendre" et écartées, comme les trois autres, de ses résultats. Maersk Drilling a accusé une perte de 1,5 milliard et Maersk Supply Service 251 millions en 2017.
Le chiffre d'affaires de périmètre restreint au transport et à ce qui s'y rapporte a augmenté 13 %, atteignant 30,95 milliards de dollars. Sa locomotive, Maersk Line, a vu le sien – hors Hamburg Süd – atteindre 24,3 milliards, en hausse de 14,9 % (soit 3,1 milliards supplémentaires).
Le numéro un mondial de la ligne maritime conteneurisée a bénéficié d'un taux de fret moyen en hausse de 11,7 %, à 1.003 dollars par EVP (898 dollars en 2016) et d'une croissance de 3 % de ses volumes, à 21,46 millions d'EVP (20,82 millions l'année précédente). Ses résultats global (541 millions de dollars) et sous-jacent (511 millions) sont repassés dans le vert après des pertes respectives de 376 et 384 millions en 2016.