Anvers et Zeebrugge sont gérés par une autorité unique depuis le 22 avril. Les synergies entre les deux ports et la transition énergétique sont ses priorités avec l’augmentation des capacités conteneurisées dans le deuxième port d'Europe.
Anvers-Bruges a détaillé sa stratégie lors de webconférences organisées entre le 14 et le 16 juin. Pour son directeur commercial Tom Hautekiet, "l’accès direct à la mer de Zeebrugge et la localisation d’Anvers, dans les terres, sont complémentaires". Cet argument est avancé aussi en termes de trafic "dans l’automobile, le short-sea, le gaz, la chimie, les marchandises conventionnelles et les produits sous température dirigée.
Les deux ports sont appelés à consolider et à renforcer leurs spécialités", affirme Tom Hautekiet. "Les conteneurs seront développés sur les deux sites. Nous incitons nos clients à être présents à Zeebrugge et à Anvers pour plus de flexibilité, sachant que nous allons augmenter les liaisons multimodales entre les deux sites", précise-t-il.
Accompagner la croissance des conteneurs
L'extension des capacités conteneurisées à Anvers est un autre projet stratégique présenté lors des webconférences. Extra container Antwerp (ECA) consiste à "aménager de nouveaux terminaux pour un total de 3,7 M EVP d’ici 2026, et jusqu’à 5 à 6 M EVP à l’horizon 2028", déclare Philippe Beaujean, responsable des relations avec les transitaires et les chargeurs de l’autorité portuaire.
"Ce développement cible, notamment, les flux e-commerce en synergie avec les aéroports de Liège et de Bruxelles", confie-t-il. Il viserait aussi les marchandises périssables et pharmaceutiques sous température dirigée.
Soutenir les énergies renouvelables
Enfin, Anvers-Bruges souhaite accélérer sa transition énergétique. "Notre objectif est de réduire de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, conformément au paquet européen Fit for 55, et d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050", détaille Dominique Mathern, représentant l’autorité portuaire flamande en France.
Dans cette perspective, la production de toutes les énergies renouvelables, et de l’hydrogène "vert" en particulier, sera encouragée. "Ces énergies alimenteront les industries implantées sur les deux ports, les modes de transport qui les desservent et, à terme, les besoins énergétiques de leur hinterland", ajoute Dominique Mathern. Selon lui, les entreprises qui composent le pôle "chimie-énergie" de Zeebrugge et d'Anvers, seront le fer de lance de cette transition énergétique.
Les deux ports sont appelés à consolider et à renforcer leurs spécialités", affirme Tom Hautekiet. "Les conteneurs seront développés sur les deux sites. Nous incitons nos clients à être présents à Zeebrugge et à Anvers pour plus de flexibilité, sachant que nous allons augmenter les liaisons multimodales entre les deux sites", précise-t-il.
Accompagner la croissance des conteneurs
L'extension des capacités conteneurisées à Anvers est un autre projet stratégique présenté lors des webconférences. Extra container Antwerp (ECA) consiste à "aménager de nouveaux terminaux pour un total de 3,7 M EVP d’ici 2026, et jusqu’à 5 à 6 M EVP à l’horizon 2028", déclare Philippe Beaujean, responsable des relations avec les transitaires et les chargeurs de l’autorité portuaire.
"Ce développement cible, notamment, les flux e-commerce en synergie avec les aéroports de Liège et de Bruxelles", confie-t-il. Il viserait aussi les marchandises périssables et pharmaceutiques sous température dirigée.
Soutenir les énergies renouvelables
Enfin, Anvers-Bruges souhaite accélérer sa transition énergétique. "Notre objectif est de réduire de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, conformément au paquet européen Fit for 55, et d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050", détaille Dominique Mathern, représentant l’autorité portuaire flamande en France.
Dans cette perspective, la production de toutes les énergies renouvelables, et de l’hydrogène "vert" en particulier, sera encouragée. "Ces énergies alimenteront les industries implantées sur les deux ports, les modes de transport qui les desservent et, à terme, les besoins énergétiques de leur hinterland", ajoute Dominique Mathern. Selon lui, les entreprises qui composent le pôle "chimie-énergie" de Zeebrugge et d'Anvers, seront le fer de lance de cette transition énergétique.