Malgré la persistance de la pandémie, le port d'Anvers a connu un bon premier semestre 2021. Il a achevé les six premiers mois de l'année sur une hausse par rapport à 2020 et retrouvé le niveau de 2019.
En Belgique, le port d'Anvers a enregistré à fin juin, en cumul depuis janvier, un volume global de 120 millions de tonnes. Ce chiffre, qui représente 5 % de progression par rapport à 2020, illustre sa résistance vis-à-vis de la crise sanitaire. La direction du port flamand en veut pour preuve la stagnation de ce tonnage par rapport à celui de 2019.
Le conteneur, à 71,9 millions de tonnes, a progressé de 4,3 % par rapport à 2020 et de 3,9 % par rapport à 2019. En nombre d'unités, il a représenté 6,2 millions d'EVP, en hausse de 5,1 %."C'est le seul type de fret qui a continué à se développer sans interruption depuis 2014", observe le port flamand.
Bond du conventionnel et bonne tenue du ro-ro
Le conventionnel a fortement augmenté. Il a atteint 4,9 millions de tonnes, marquant un bond de 41,2 % durant la période. Le fer et l'acier, principales marchandises de cette filière, ont augmenté de 37,8 %. Un pic d'activité de l'acier a contribué à cette forte progression, selon le port d'Anvers.
Quant au ro-ro, à 2,6 millions de tonnes, il s'est également bien comporté en 2021 puisqu'il a augmenté de 22 % par rapport au premier semestre de 2020.
Les vracs secs, à 6,4 millions de tonnes, ont crû de 7,5%. Une filière plus sensible aux fluctuations que d'autres, selon l'autorité portuaire, "en raison de certains produits saisonniers comme les engrais".
Pendant le semestre, si les vracs liquides ont augmenté de 1,2 % pour s'établir à 34,1 millions de tonnes par rapport à 2020, ils ont malgré tout reculé de 6,1 % par rapport à 2019. "En mai, le volume des carburants a été le plus élevé depuis octobre de l'année dernière, tandis que le tonnage des produits chimiques a augmenté de 8,9 % par rapport à 2020", a commenté la direction du port anversois. Selon elle, la demande de produits chimiques monte en flèche au niveau mondial par la reprise de la production industrielle et dépasse le niveau pré-pandémie.
Le Royaume-Uni reste troisième partenaire
Au chapitre du Brexit, Anvers estime également n'avoir pas souffert de ce bouleversement géopolitique puisque ses flux avec le Royaume-Uni et l'Irlande sont restés positifs.
Le Royaume-Uni présente un flux annuel de marchandises d’environ 15 millions de tonnes pour Anvers. Il se place comme troisième partenaire commercial maritime du port flamand, derrière les États-Unis et la Russie.
L'administration portuaire estime si les flux entre l’UE et le Royaume-Uni ont diminué avec le Brexit, "le port d’Anvers a affiché lors du premier semestre un accroissement de 11,1 % de trafic avec la Grande-Bretagne et de 12,1 % avec l'Irlande en comparaison avec la même période en 2020.
Jacques Vandermeiren, directeur général de l'autorité portuaire, a indiqué qu'Anvers a su préparer au Brexit en s'intéressant de près au développement "des connexions maritimes à courte distance ainsi qu'au secteur du lo-lo". Selon lui, le port belge "désire plus que jamais constituer, après le Brexit, la passerelle entre le continent et le Royaume-Uni ainsi que l’Irlande".
Le conteneur, à 71,9 millions de tonnes, a progressé de 4,3 % par rapport à 2020 et de 3,9 % par rapport à 2019. En nombre d'unités, il a représenté 6,2 millions d'EVP, en hausse de 5,1 %."C'est le seul type de fret qui a continué à se développer sans interruption depuis 2014", observe le port flamand.
Bond du conventionnel et bonne tenue du ro-ro
Le conventionnel a fortement augmenté. Il a atteint 4,9 millions de tonnes, marquant un bond de 41,2 % durant la période. Le fer et l'acier, principales marchandises de cette filière, ont augmenté de 37,8 %. Un pic d'activité de l'acier a contribué à cette forte progression, selon le port d'Anvers.
Quant au ro-ro, à 2,6 millions de tonnes, il s'est également bien comporté en 2021 puisqu'il a augmenté de 22 % par rapport au premier semestre de 2020.
Les vracs secs, à 6,4 millions de tonnes, ont crû de 7,5%. Une filière plus sensible aux fluctuations que d'autres, selon l'autorité portuaire, "en raison de certains produits saisonniers comme les engrais".
Pendant le semestre, si les vracs liquides ont augmenté de 1,2 % pour s'établir à 34,1 millions de tonnes par rapport à 2020, ils ont malgré tout reculé de 6,1 % par rapport à 2019. "En mai, le volume des carburants a été le plus élevé depuis octobre de l'année dernière, tandis que le tonnage des produits chimiques a augmenté de 8,9 % par rapport à 2020", a commenté la direction du port anversois. Selon elle, la demande de produits chimiques monte en flèche au niveau mondial par la reprise de la production industrielle et dépasse le niveau pré-pandémie.
Le Royaume-Uni reste troisième partenaire
Au chapitre du Brexit, Anvers estime également n'avoir pas souffert de ce bouleversement géopolitique puisque ses flux avec le Royaume-Uni et l'Irlande sont restés positifs.
Le Royaume-Uni présente un flux annuel de marchandises d’environ 15 millions de tonnes pour Anvers. Il se place comme troisième partenaire commercial maritime du port flamand, derrière les États-Unis et la Russie.
L'administration portuaire estime si les flux entre l’UE et le Royaume-Uni ont diminué avec le Brexit, "le port d’Anvers a affiché lors du premier semestre un accroissement de 11,1 % de trafic avec la Grande-Bretagne et de 12,1 % avec l'Irlande en comparaison avec la même période en 2020.
Jacques Vandermeiren, directeur général de l'autorité portuaire, a indiqué qu'Anvers a su préparer au Brexit en s'intéressant de près au développement "des connexions maritimes à courte distance ainsi qu'au secteur du lo-lo". Selon lui, le port belge "désire plus que jamais constituer, après le Brexit, la passerelle entre le continent et le Royaume-Uni ainsi que l’Irlande".