Sur les liaisons Europe du Nord Europe-Antilles-Guyane, Marfret a mis à l'essai en janvier un système innovant de propulsion vélique. La compagnie maritime française mise sur ce dispositif conçu par une société néerlandaise pour réduire sa consommation de fuel.
Marfret a décidé d'utiliser la force du vent pour ses navires. Pour ce faire, le transporteur maritime marseillais s'est tourné vers la société néerlandaise Econowind. Il a été conquis par un dispositif consistant à implanter des "turbovoiles" dans des conteneurs 40 pieds Open Top chargés en pontée du navire et reliées au système électrique du navire.
"Nous sommes en phase d'expérimentation pour la propulsion vélique", a expliqué Martial Bienvenu, directeur d'agence chez Marfret, à l'occasion du "Maritime Day" de la dernière Semaine de l'innovation du transport et de la logistique (SITL).
S'exprimant lors d'une conférence sur la décarbonation du transport maritime intitulée "Innover pour assurer une continuité de la supply chain", le responsable d'agence de la compagnie a indiqué que c'est le "Marfret Niolon", un roulier de la compagnie, exploité sur un service reliant Anvers, Le Havre, Dégrad-des-Cannes et Pointe-à-Pitre, qui a été retenu.
Souplesse d'un système
Si, sur la route des Caraïbes en sortie des ports nord-européens, le test s'avère concluant, la souplesse du dispositif permettra de l'utiliser sur d'autres navires de la compagnie. De même, pour assurer la maintenance du système, il suffit, selon Marfret, de débarquer les conteneurs dans un port. La compagnie entend tirer profit de la puissance des alizés pour parvenir à une baisse de 10 à 15 % de la consommation de carburants.
Dans un débat exposant, du côté des transporteurs maritimes, les carburants alternatifs dans le cadre des nouvelles réglementations, Martial Bienvenu a souligné que la direction de Marfret, en matière de transition énergétique, avait été motivée dans cette décision par "une demande forte de la part de la clientèle".
"Nous sommes en phase d'expérimentation pour la propulsion vélique", a expliqué Martial Bienvenu, directeur d'agence chez Marfret, à l'occasion du "Maritime Day" de la dernière Semaine de l'innovation du transport et de la logistique (SITL).
S'exprimant lors d'une conférence sur la décarbonation du transport maritime intitulée "Innover pour assurer une continuité de la supply chain", le responsable d'agence de la compagnie a indiqué que c'est le "Marfret Niolon", un roulier de la compagnie, exploité sur un service reliant Anvers, Le Havre, Dégrad-des-Cannes et Pointe-à-Pitre, qui a été retenu.
Souplesse d'un système
Si, sur la route des Caraïbes en sortie des ports nord-européens, le test s'avère concluant, la souplesse du dispositif permettra de l'utiliser sur d'autres navires de la compagnie. De même, pour assurer la maintenance du système, il suffit, selon Marfret, de débarquer les conteneurs dans un port. La compagnie entend tirer profit de la puissance des alizés pour parvenir à une baisse de 10 à 15 % de la consommation de carburants.
Dans un débat exposant, du côté des transporteurs maritimes, les carburants alternatifs dans le cadre des nouvelles réglementations, Martial Bienvenu a souligné que la direction de Marfret, en matière de transition énergétique, avait été motivée dans cette décision par "une demande forte de la part de la clientèle".