L'association AMCF est devenue membre du "Comité France maritime". Une validation dont se félicite Christophe Buisson, son président, à un an de la fusion entre la Facam et le Snam.
"La fusion entre la Facam et le Snam avait du sens", rapporte Christophe Buisson, le président d'AMCF (Agents maritimes et consignataires de France), à l'issue de l'assemblée générale de l'association. "La reconnaissance du métier" est le dossier sur lequel les membres de la fédération ont travaillé dur ces derniers mois, indique-t-il, reconnaissant que la question a bien progressé. Selon lui, "les associations de Marseille, Rouen et Dunkerque, notamment, ont pris le sujet à bras le corps". Il faut imposer, à ses yeux, "des critères d'honorabilité" d'accès au métier sans toutefois atteindre un statut protégé tel qu'on le connaît en Italie ou dans d'autres pays.
AMCF est entré récemment au "Comité France maritime", se félicite Christophe Buisson. Une candidature qui a été soutenue par le Secrétariat général de la mer (SGM) et par le Cluster maritime français (CMF), explique-t-il, ajoutant que cette adhésion s'inscrit "dans la continuité des Assises de l'économie de la mer" de novembre 2016.
"Améliorer l'attractivité des ports français"
"Nous souhaitons travailler sur l'amélioration de l'attractivité des ports français. Pour ce faire, nous voulons coopérer avec les autres fédérations nationales telles que l'Unim, FOTF, mais aussi l'AUTF et TLF Overseas", explique-t-il. Et d'ajouter : "Nous voulons nous consacrer aux problèmes de fluidité des ports, de rendez-vous des camions sur les terminaux au Havre comme à Marseille-Fos. Notre objectif est d'obtenir une optimisation globale".
Celui qui occupe par ailleurs les fonctions de président de Sealogis reste convaincu qu'AMCF doit être "force de proposition au plan national. Mais nous ne voulons pas nous substituer toutefois à nos membres régionaux".
La fédération continue de vivre dans un contexte international de concentrations que traverse à nouveau la ligne régulière. Son président rappelle que la profession des armateurs reste affectée par le phénomène des fusions et absorptions. Selon lui, la disparition de l'allemand Rickmers est un événement auquel la profession ne s'attendait pas, notamment dans le secteur du colis lourd. Pour l'heure, les dernières opérations n'ont pas eu d'impact sur l'association nationale (qui compte à ce jour une vingtaine de membres) mais pourraient en avoir sur les associations régionales. Selon lui, "les fusions que connaît la ligne régulière dans le secteur du conteneur ont un impact sur l'offre de transport. Avec la disparition de certaines compagnies, celle-ci se restreint".
"Améliorer l'attractivité des ports français"
"Nous souhaitons travailler sur l'amélioration de l'attractivité des ports français. Pour ce faire, nous voulons coopérer avec les autres fédérations nationales telles que l'Unim, FOTF, mais aussi l'AUTF et TLF Overseas", explique-t-il. Et d'ajouter : "Nous voulons nous consacrer aux problèmes de fluidité des ports, de rendez-vous des camions sur les terminaux au Havre comme à Marseille-Fos. Notre objectif est d'obtenir une optimisation globale".
Celui qui occupe par ailleurs les fonctions de président de Sealogis reste convaincu qu'AMCF doit être "force de proposition au plan national. Mais nous ne voulons pas nous substituer toutefois à nos membres régionaux".
La fédération continue de vivre dans un contexte international de concentrations que traverse à nouveau la ligne régulière. Son président rappelle que la profession des armateurs reste affectée par le phénomène des fusions et absorptions. Selon lui, la disparition de l'allemand Rickmers est un événement auquel la profession ne s'attendait pas, notamment dans le secteur du colis lourd. Pour l'heure, les dernières opérations n'ont pas eu d'impact sur l'association nationale (qui compte à ce jour une vingtaine de membres) mais pourraient en avoir sur les associations régionales. Selon lui, "les fusions que connaît la ligne régulière dans le secteur du conteneur ont un impact sur l'offre de transport. Avec la disparition de certaines compagnies, celle-ci se restreint".