Pour le président de l'association des Agents maritimes et consignataires de France (AMCF), Christophe Buisson, le conventionnel reste un secteur du futur. Il estime qu'il existe encore "une expertise chez les professionnels portuaires" du pays.
Selon Christophe Buisson, le président de l'association des Agents maritimes et consignataires de France (AMCF), la preuve de l'intérêt que portent encore les ports maritimes français au conventionnel est la création d'un groupe de travail spécifique à Marseille-Fos par Via Marseille Fos (VMF).
Il souligne l'expertise dans les deux bassins du port phocéen, évoquant le môle Graveleau à Fos et les opérations réalisées dans les bassins Est par les entreprises Marseille Manutention et Med Europe Terminal.
Selon lui, au Havre, aussi bien qu'à Rouen, sur l'axe Seine, Haropa procède de la même dynamique. "Au quai de l'Europe, en affrètement ou en ligne régulière, il explique qu'on assiste encore à des opérations d'embarquement ou de débarquement de lots de matériels ferroviaires, de pièces d'éoliennes, etc."
"En affrètement complet ou partiel, le conventionnel implique l'ensemble de la filière dans les ports", souligne-t-il, ajoutant qu"'il existe une véritable expertise chez les agents maritimes, les manutentionnaires et les transitaires". Selon lui, "les grands ports maritimes imposent une véritable alternative".
D'après lui, Fos et Dunkerque voient transiter les flux générés par ArcelorMittal. Les ports méditerranéens et de l'Atlantique bénéficient des éléments du projet Iter et des pièces d'éoliennes.
"Structuration différente et approche mixte dans l'Hexagone"
Pour le président d'AMCF, "si le port d'Anvers est celui qui offre le plus grand nombre de solutions, il existe en France une structuration différente et une approche mixte". En marge des navires lo-lo bigués, il mentionne également les possibilités offertes au secteur par les navires ro-ro, ro-pax et conro. Il évoque à cet égard l'offre de transport des armateurs rouliers tels que Louis Dreyfus Armateurs (LDA), UECC ou Neptune.
Christophe Buisson ajoute que les armateurs opérant des porte-conteneurs peuvent également proposer des solutions en réservant à une expédition chargée sur un conteneur spécial de type "flat" plusieurs cellules de leurs navires. Tel est le cas lorsqu'on doit embarquer des colis non conteneurisables, comme des bateaux de plaisance.
Autre élément à prendre en compte, selon lui, la partie pré ou post-acheminement, par voie terrestre ou fluviale. "Vu que l'on est souvent sur des marchandises à forte valeur ajoutée, il faut également savoir les gérer sur l'hinterland, à savoir sur la Seine, sur la Loire…"
Il souligne l'expertise dans les deux bassins du port phocéen, évoquant le môle Graveleau à Fos et les opérations réalisées dans les bassins Est par les entreprises Marseille Manutention et Med Europe Terminal.
Selon lui, au Havre, aussi bien qu'à Rouen, sur l'axe Seine, Haropa procède de la même dynamique. "Au quai de l'Europe, en affrètement ou en ligne régulière, il explique qu'on assiste encore à des opérations d'embarquement ou de débarquement de lots de matériels ferroviaires, de pièces d'éoliennes, etc."
"En affrètement complet ou partiel, le conventionnel implique l'ensemble de la filière dans les ports", souligne-t-il, ajoutant qu"'il existe une véritable expertise chez les agents maritimes, les manutentionnaires et les transitaires". Selon lui, "les grands ports maritimes imposent une véritable alternative".
D'après lui, Fos et Dunkerque voient transiter les flux générés par ArcelorMittal. Les ports méditerranéens et de l'Atlantique bénéficient des éléments du projet Iter et des pièces d'éoliennes.
"Structuration différente et approche mixte dans l'Hexagone"
Pour le président d'AMCF, "si le port d'Anvers est celui qui offre le plus grand nombre de solutions, il existe en France une structuration différente et une approche mixte". En marge des navires lo-lo bigués, il mentionne également les possibilités offertes au secteur par les navires ro-ro, ro-pax et conro. Il évoque à cet égard l'offre de transport des armateurs rouliers tels que Louis Dreyfus Armateurs (LDA), UECC ou Neptune.
Christophe Buisson ajoute que les armateurs opérant des porte-conteneurs peuvent également proposer des solutions en réservant à une expédition chargée sur un conteneur spécial de type "flat" plusieurs cellules de leurs navires. Tel est le cas lorsqu'on doit embarquer des colis non conteneurisables, comme des bateaux de plaisance.
Autre élément à prendre en compte, selon lui, la partie pré ou post-acheminement, par voie terrestre ou fluviale. "Vu que l'on est souvent sur des marchandises à forte valeur ajoutée, il faut également savoir les gérer sur l'hinterland, à savoir sur la Seine, sur la Loire…"