Si de nombreux ports ouest africains ont vu leurs volumes conteneurisés exploser ces dernières années, ils ont toutefois assisté à une perte du nombre de services. La taille grandissante des porte-conteneurs et la concentration sont montrées du doigt.
En matière de desserte portuaire, les services de ligne régulière avec l’Asie, y compris le Moyen-Orient et le sous-continent indien, ont constitué ces dix dernières années les principaux moteurs de la croissance de l'Afrique occidentale, représentant aujourd'hui 53 % du total. En revanche, l’Europe du Nord et de l’Ouest pèse moins de 25 % des capacités directes sur l'Afrique occidentale.
Il faut toutefois garder en mémoire que les grands opérateurs mondiaux croisent leurs services desservant le continent africain avec leurs principales grandes lignes Est-Ouest. Des stratégies qui ont pour l'essentiel bénéficié au port marocain de Tanger Med, devenu le premier hub du continent africain. Autre route maritime d'importance pour la région, le continent américain, devant les échanges intra-africains (2 %).
Cinq services de moins en deux ans
Toutefois, cette hausse des capacités ne provient pas de l'augmentation du nombre de services réguliers. Tel est le cas des lignes qui relient l'Europe à l'Afrique qui continuent de baisser. S'élevant à trente-deux en 2010, elles sont passées à dix-neuf en 2020 puis quinze en 2022.
Cette réduction est due notamment à la restructuration des services consécutive à l'entrée en flotte de navires de plus grande taille. Sur le marché Extrême-Orient-Afrique de l'Ouest, des opérateurs tels que CMA CGM et MSC ont triplé la taille moyenne de leurs porte-conteneurs.
Autre phénomène ayant pesé sur la réduction du nombre de lignes, la concentration du nombre d'acteurs ces dernières années. En dix ans, celui-ci est passé de trente-deux à vingt. Sur le range Dakar-Luanda, ce sont les ports situés sur le corridor Abidjan-Lagos qui ont enregistré la plus forte progression au cours des dix dernières années.
Il faut toutefois garder en mémoire que les grands opérateurs mondiaux croisent leurs services desservant le continent africain avec leurs principales grandes lignes Est-Ouest. Des stratégies qui ont pour l'essentiel bénéficié au port marocain de Tanger Med, devenu le premier hub du continent africain. Autre route maritime d'importance pour la région, le continent américain, devant les échanges intra-africains (2 %).
Cinq services de moins en deux ans
Toutefois, cette hausse des capacités ne provient pas de l'augmentation du nombre de services réguliers. Tel est le cas des lignes qui relient l'Europe à l'Afrique qui continuent de baisser. S'élevant à trente-deux en 2010, elles sont passées à dix-neuf en 2020 puis quinze en 2022.
Cette réduction est due notamment à la restructuration des services consécutive à l'entrée en flotte de navires de plus grande taille. Sur le marché Extrême-Orient-Afrique de l'Ouest, des opérateurs tels que CMA CGM et MSC ont triplé la taille moyenne de leurs porte-conteneurs.
Autre phénomène ayant pesé sur la réduction du nombre de lignes, la concentration du nombre d'acteurs ces dernières années. En dix ans, celui-ci est passé de trente-deux à vingt. Sur le range Dakar-Luanda, ce sont les ports situés sur le corridor Abidjan-Lagos qui ont enregistré la plus forte progression au cours des dix dernières années.