L'Association des agents et consignataires de navires de Marseille-Fos (AACN) s'est lancée dans une étude de "benchmark" visant à comparer le port de Marseille-Fos vis-à-vis de ses concurrents directs. Un document de référence qui lui servira, selon sa présidente, Amal Louis, à évaluer ses forces et ses faiblesses.
La profession des agents maritimes travaille sur une étude de "benchmark" (comparative) visant à évaluer les atouts et les faiblesses du port de Marseille-Fos vis-à-vis de ses concurrents dans le secteur du conteneur, du roulier et du tramping.
Le document de synthèse reprendra le coût des approches, le coût des services à la marchandise, les droits de port, etc.
L'étude, en cours d'élaboration, compare le port phocéen à celui de Gênes en matière de ro-ro, Anvers, Le Havre, Barcelone et Gênes concernant le conteneur, et enfin le port génois, Trieste et Barcelone dans le secteur du pétrole.
Tordant le cou aux idées reçues, Amal Louis estime qu'elle n'est, pour l'heure, pas si défavorable à Marseille-Fos qu'on aurait pu le penser. Le document sera "un outil de travail" dès lors que la profession sera en contact avec un nouveau client, explique-t-elle.
Toujours au plan local, l'AACN travaille avec le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région (STM) sur le problème de la congestion des terminaux. Quant aux horaires d'ouverture des dépôts, la présidente de l'association indique que le problème est résolu.
Participation au prochain projet stratégique du GPMM
Elle affirme que l'association prendrait part au projet stratégique 2019-2023 du Grand Port maritime de Marseille (GPMM).
Amal Louis fait part de ses préoccupations concernant la forte baisse des volumes que le port de Marseille a enregistré sur l'Algérie. "Nous avons mal travaillé entre le mois de juin et novembre 2017 en raison des mesures de restriction à l'importation prises par le gouvernement algérien", commente-t-elle. Elle fait part en outre du désarroi de la profession sur la toute nouvelle mesure d'attribution des ports secs algériens aux armateurs en dernière minute.
Le document de synthèse reprendra le coût des approches, le coût des services à la marchandise, les droits de port, etc.
L'étude, en cours d'élaboration, compare le port phocéen à celui de Gênes en matière de ro-ro, Anvers, Le Havre, Barcelone et Gênes concernant le conteneur, et enfin le port génois, Trieste et Barcelone dans le secteur du pétrole.
Tordant le cou aux idées reçues, Amal Louis estime qu'elle n'est, pour l'heure, pas si défavorable à Marseille-Fos qu'on aurait pu le penser. Le document sera "un outil de travail" dès lors que la profession sera en contact avec un nouveau client, explique-t-elle.
Toujours au plan local, l'AACN travaille avec le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région (STM) sur le problème de la congestion des terminaux. Quant aux horaires d'ouverture des dépôts, la présidente de l'association indique que le problème est résolu.
Participation au prochain projet stratégique du GPMM
Elle affirme que l'association prendrait part au projet stratégique 2019-2023 du Grand Port maritime de Marseille (GPMM).
Amal Louis fait part de ses préoccupations concernant la forte baisse des volumes que le port de Marseille a enregistré sur l'Algérie. "Nous avons mal travaillé entre le mois de juin et novembre 2017 en raison des mesures de restriction à l'importation prises par le gouvernement algérien", commente-t-elle. Elle fait part en outre du désarroi de la profession sur la toute nouvelle mesure d'attribution des ports secs algériens aux armateurs en dernière minute.