L’enquête publique pour la création d’une usine de production d’hydrogène dans l’enceinte du port de Port-la-Nouvelle a démarré le 14 novembre, alors que les travaux d’extension du port se poursuivent, notamment pour l’accueil des fermes éoliennes.
Démarrée en 2019, l’extension du port de Port-la-Nouvelle et la diversification de son activité commerciale se poursuit. Le 14 novembre, s’est ainsi ouverte une enquête publique concernant la création d’une usine de production et de stockage d’hydrogène sur le port.
La société de projet Hyd’Occ prévoit de construire une complexe d’une capacité de 6.000 tonnes par an par d'hydrogène vert produit par électrolyse de l'eau (50 MW à terme). Elle alimentera les transports lourds ainsi que des activités portuaires et industrielles. Selon l’Agence régionale énergie climat d’Occitanie, de nombreux usages sont d’ores et déjà confirmés, comme l’alimentation de l'"Hydromer", une drague aspiratrice en marche de 70 mètres, destinée à l’entretien des ports du golfe du Lion.
Elle sera équipée d’une pile à hydrogène qui lui permettra d’économiser jusqu’à 20 % de consommation de gazole, selon le constructeur. L’hydrogène de Port-la-Nouvelle permettra également d’assurer l’avitaillement de stations de distribution qui alimenteront des poids lourds et remorques réfrigérées. La mise en production et en distribution de l’usine est prévue début 2024.
Figure de proue de l’éolien flottant
Cette enquête publique démarre alors que celle sur la seconde phase du projet d’extension du port vient d’être bouclée. Elle consiste à créer, dans le prolongement de l'actuel mole éolien, un nouveau terre-plein, un front de quai et le dragage associé "afin d’asseoir le positionnement du port dans le secteur de l'éolien flottant".
Pendant ce temps, la phase 1 se poursuit avec l’aménagement d’un poste hydrocarbure, le long de la jetée nord et la construction d’un quai polyvalent en parallèle. La superficie du bassin du port doit ainsi être multipliée par 8, avec un tirant d’eau de 14,5 mètres.
Des travaux massifs qui répondent à un double objectif : développer les trafics existants et accueillir les projets des énergéticiens. C’est là que les opérations de construction, d’assemblage puis de maintenance des fermes pilotes d’éoliennes flottantes au large seront menées, normalement dès 2023. À terme, 25 éoliennes devraient produire 250 MW.
La société de projet Hyd’Occ prévoit de construire une complexe d’une capacité de 6.000 tonnes par an par d'hydrogène vert produit par électrolyse de l'eau (50 MW à terme). Elle alimentera les transports lourds ainsi que des activités portuaires et industrielles. Selon l’Agence régionale énergie climat d’Occitanie, de nombreux usages sont d’ores et déjà confirmés, comme l’alimentation de l'"Hydromer", une drague aspiratrice en marche de 70 mètres, destinée à l’entretien des ports du golfe du Lion.
Elle sera équipée d’une pile à hydrogène qui lui permettra d’économiser jusqu’à 20 % de consommation de gazole, selon le constructeur. L’hydrogène de Port-la-Nouvelle permettra également d’assurer l’avitaillement de stations de distribution qui alimenteront des poids lourds et remorques réfrigérées. La mise en production et en distribution de l’usine est prévue début 2024.
Figure de proue de l’éolien flottant
Cette enquête publique démarre alors que celle sur la seconde phase du projet d’extension du port vient d’être bouclée. Elle consiste à créer, dans le prolongement de l'actuel mole éolien, un nouveau terre-plein, un front de quai et le dragage associé "afin d’asseoir le positionnement du port dans le secteur de l'éolien flottant".
Pendant ce temps, la phase 1 se poursuit avec l’aménagement d’un poste hydrocarbure, le long de la jetée nord et la construction d’un quai polyvalent en parallèle. La superficie du bassin du port doit ainsi être multipliée par 8, avec un tirant d’eau de 14,5 mètres.
Des travaux massifs qui répondent à un double objectif : développer les trafics existants et accueillir les projets des énergéticiens. C’est là que les opérations de construction, d’assemblage puis de maintenance des fermes pilotes d’éoliennes flottantes au large seront menées, normalement dès 2023. À terme, 25 éoliennes devraient produire 250 MW.