"Huit heures partout, des droits partout, le combat continue !", aborait la Confédération générale des salariés du privé, GSEE, mobilisée pour réclamer la restauration des conventions collectives supprimées pendant la crise économique, l'embauche de personnel et une augmentation des salaires.
Le syndicat proche du parti communiste Pame demande également "l'augmentation des salaires, l'arrêt des attaques contre les actions syndicales, des mesures immédiates contre le coût de la vie, et des mesures pour la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs".
La politique gouvernementale de dérégulation du marché de travail ainsi que les bas salaires sont critiqués par les syndicats dans un pays où, malgré la reprise de la croissance, les inégalités sociales sont de plus en plus criantes.
Le salaire minimum en Grèce a été revalorisé au 1er avril dernier, passant de 780 euros brut à 830 euros brut. Mais l'inflation a atteint 4,3 % en Grèce en 2023 après avoir dépassé 9 % en 2022, selon la Commission européenne.
La rédaction (avec l'AFP)