Parmi les cinq ports de Bretagne, qui ont vu transiter 6,7 millions de tonnes en 2017, Brest, Lorient et Saint-Malo demeurent les trois ports majeurs de la région.
Brest et Lorient font partie des deux principaux ports bretons en termes de tonnage. Ainsi le port brestois a achevé l'année 2017 sur un trafic de 2,4 millions de tonnes, en baisse de plus de 8 % par rapport à 2016. Un recul qui est dû essentiellement à une diminution de plus de 250.000 tonnes des produits agricoles à l'import. La région Bretagne estime que cette baisse est due à l'arrêt technique de quatre semaines de l’usine de trituration reprise en 2017 par la société Bunge au groupe Cargill. Les produits pétroliers raffinés à l'import ont également connu un recul de 8 % en raison du ralentissement de la consommation de ces produits dans le département du Finistère. Le gaz liquide a en revanche progressé de 3 %. Les marchandises diverses progressent de 8 % pour s'établir à 415.133 tonnes. "Malgré une baisse du trafic de viande congelée, le flux de conteneurs a augmenté de 7 % pour atteindre 45.695 EVP", souligne la région. Un investissement de 220 M EUR est prévu pour l’extension du port, destinée à traiter des colis lourds pour le montage d’éoliennes offshore.
Redémarrage de Lorient
De son côté, Lorient, après plusieurs années de baisse, a progressé en 2017 de 2,7 %, à 2,25 Mt. Un redémarrage dû à la hausse des hydrocarbures, qui représentent plus de 40 % du total, et des matériaux de construction. Le port morbihannais a accueilli l'an dernier 444 navires dont 10 unités de type panamax. La CCI, gestionnaire du port de commerce, a engagé une diversification des trafics pour renforcer l’activité. Pour ce faire, elle a fait l'acquisition d'une "sauterelle décamionneur" (un engin de manutention permettant de décharger les camions et recharger les lots sur des navires), qui servira à "accélérer les opérations portuaires".
Redémarrage de Lorient
De son côté, Lorient, après plusieurs années de baisse, a progressé en 2017 de 2,7 %, à 2,25 Mt. Un redémarrage dû à la hausse des hydrocarbures, qui représentent plus de 40 % du total, et des matériaux de construction. Le port morbihannais a accueilli l'an dernier 444 navires dont 10 unités de type panamax. La CCI, gestionnaire du port de commerce, a engagé une diversification des trafics pour renforcer l’activité. Pour ce faire, elle a fait l'acquisition d'une "sauterelle décamionneur" (un engin de manutention permettant de décharger les camions et recharger les lots sur des navires), qui servira à "accélérer les opérations portuaires".