Les perturbations du trafic transmanche en raison du conflit SeaFrance cet été, en voie d'achèvement avec l'accord trouvé à Paris prévoyant la reprise de 402 des 487 salariés de cette Scop en liquidation judiciaire, ont causé "10 millions de pertes pour le port de Calais", a estimé mardi 1er septembre Jean-Marc Puissesseau, président du port. La fin du conflit devrait permettre le retour de la "croissance" du trafic, espère désormais ce dirigeant.
Qu'attendez-vous de l'accord signé lundi 31 août ?
"Qu'on revienne à la quiétude, au travail, aux échanges transmanche dans un climat apaisé, pour le bien de tout le monde. Il faut que le port puisse paisiblement travailler sans être tout le temps menacé. On doit pouvoir afficher le professionnalisme et la fluidité du port de Calais. Les chantages, menaces doivent cesser, pour que tous les travailleurs et toutes les compagnies puissent travailler sereinement dans l’intérêt des clients. Le port de Calais doit reprendre la croissance qu'il connaissait en début d'année".
Quelles ont été les pertes pour le port de Calais en 2015 ?
"On estime le manque à gagner depuis le début du conflit fin juin à 7 millions d'euros, auxquels il faut ajouter 3 millions de factures non payées de MyFerryLink (marque commerciale de SeaFrance, NDLR) en dépôt de bilan. La croissance du trafic était de + 10 % sur les cinq premiers mois de 2015. Avec les conflits, nous sommes descendus à + 2,5 % en moyenne sur l'année, on a perdu 3.000 bus, 50.000 voitures et 60.000 camions. Le blocage de dimanche 30 août a occasionné un retard de plusieurs heures pour 5.200 véhicules. Vous pensez bien que les gens qui ont été pris dans ces blocages vont conserver une très mauvaise image du port de Calais. Nous allons réfléchir à une opération de communication pour indiquer que le port de Calais est sécurisé et que le conflit social est terminé, on va regagner la confiance de notre clientèle, il n'y a pas de raisons pour que le port de Calais ne redevienne pas ce qu'il était avant les événements".
"Qu'on revienne à la quiétude, au travail, aux échanges transmanche dans un climat apaisé, pour le bien de tout le monde. Il faut que le port puisse paisiblement travailler sans être tout le temps menacé. On doit pouvoir afficher le professionnalisme et la fluidité du port de Calais. Les chantages, menaces doivent cesser, pour que tous les travailleurs et toutes les compagnies puissent travailler sereinement dans l’intérêt des clients. Le port de Calais doit reprendre la croissance qu'il connaissait en début d'année".
Quelles ont été les pertes pour le port de Calais en 2015 ?
"On estime le manque à gagner depuis le début du conflit fin juin à 7 millions d'euros, auxquels il faut ajouter 3 millions de factures non payées de MyFerryLink (marque commerciale de SeaFrance, NDLR) en dépôt de bilan. La croissance du trafic était de + 10 % sur les cinq premiers mois de 2015. Avec les conflits, nous sommes descendus à + 2,5 % en moyenne sur l'année, on a perdu 3.000 bus, 50.000 voitures et 60.000 camions. Le blocage de dimanche 30 août a occasionné un retard de plusieurs heures pour 5.200 véhicules. Vous pensez bien que les gens qui ont été pris dans ces blocages vont conserver une très mauvaise image du port de Calais. Nous allons réfléchir à une opération de communication pour indiquer que le port de Calais est sécurisé et que le conflit social est terminé, on va regagner la confiance de notre clientèle, il n'y a pas de raisons pour que le port de Calais ne redevienne pas ce qu'il était avant les événements".