Le programme d’automatisation des barrages-écluses continue sur le réseau fluvial. Pour 40 millions d’euros, le chantier des Vives-Eaux se termine après trois années de travaux.
Démarré en mars 2014 et piloté par VNF, le chantier de reconstruction du barrage des Vives-Eaux, situé sur la Seine près de Melun, est en voie d’achèvement. Représentant un investissement de 40 millions d’euros, un nouvel ouvrage automatisé opérationnel depuis avril succède à une infrastructure datant de 1928 en cours de démolition. Construit à 70 mètres à l’amont de cet ancien barrage, le nouvel équipement est doté d’un mur-guide dans le prolongement de son écluse pour faciliter l’entrée et la sortie des bateaux ainsi que de vannes automatisées. "Cette technologie moderne permet de gérer finement la ligne d’eau et de mieux coordonner les manœuvres des barrages de navigation sur cet itinéraire", explique VNF. Transitant par l’écluse des Vives-Eaux, le trafic fluvial sur la Haute-Seine entre Paris et Montereau est de l’ordre de 4 millions de tonnes par an et de plus de 13.000 bateaux.
Fin des travaux en septembre
Le financement de cette opération de modernisation fait intervenir plusieurs acteurs économiques et publics. Via VNF et l’Afitf, la part de l’État s’élève à plus de 57 % suivie de celles de la région Île-de-France (36 %), l’agence de l’eau Seine-Normandie (5,4 %) et de plusieurs collectivités territoriales. La fin du chantier avec la démolition de l’ancien barrage est annoncée courant septembre par VNF.
Fin des travaux en septembre
Le financement de cette opération de modernisation fait intervenir plusieurs acteurs économiques et publics. Via VNF et l’Afitf, la part de l’État s’élève à plus de 57 % suivie de celles de la région Île-de-France (36 %), l’agence de l’eau Seine-Normandie (5,4 %) et de plusieurs collectivités territoriales. La fin du chantier avec la démolition de l’ancien barrage est annoncée courant septembre par VNF.