Après de grosses pertes en 2020 et une année 2021 difficile, la SNCF a réalisé un solide résultat en 2022. Une année de sortie de crise qui va permettre à l’entreprise de poursuivre ses investissements dans le réseau ferré.
"Si on devait se comparer aux entreprises du CAC 40, on serait à la 15e place !" Bénéficiant du retour des voyageurs dans les trains et de la bonne santé du transport logistique, la SNCF a rétabli ses comptes en 2022, fermant la parenthèse du Covid.
Le PDG du groupe public, Jean-Pierre Farandou, a évoqué "une année solide".
La SNCF avait perdu 3 milliards d'euros en 2020 à cause de la pandémie et n'était revenue dans le vert que grâce à une cession en 2021. Elle affiche crânement un bénéfice net multiplié par 2,7 en 2022, à 2,42 milliards d'euros.
"Cet argent va être utilisé à 100 % pour préparer l'avenir du groupe en finançant son développement, en investissant dans le réseau ferré national et en réduisant le poids de la dette", a souligné Jean-Pierre Farandou.
"C'est une bonne nouvelle pour les Français que le groupe SNCF ait de bons résultats économiques", a-t-il remarqué, ajoutant : "Les investissements d'aujourd'hui permettront la réduction des émissions de CO2 de demain."
Geodis, locomotive du groupe
La SNCF a déjà investi 10 milliards d'euros – dont un tiers autofinancé – l'an dernier et doit en faire autant cette année.
"Toutes les activités gagnent de l'argent", a remarqué le dirigeant. Y compris le fret ferroviaire, longtemps déficitaire.
Le chiffre d'affaires du groupe public atteint des niveaux inégalés à 41,45 milliards d'euros en 2022 – dont 37 % ont été réalisés hors de France, surtout en Europe, en Amérique du Nord et en Australie –, contre 34,75 milliards en 2021 et 35,12 milliards en 2019.
Ce rebond de l'activité est dû à l'impressionnante croissance du logisticien Geodis, héritier de Calberson et expert du transport international de marchandises, qui pèse désormais l'équivalent de 80 % des trains de voyageurs. La filiale a progressé de 67,6 % en trois ans.
Mais la reprise du trafic TGV est rapide : il est désormais supérieur à ses niveaux d'avant-crise.
Fréquentation en hausse
Le chiffre d’affaires de SNCF Voyageurs – la compagnie qui fait rouler les trains – a progressé de 26,7 % (à périmètre, norme comptable et taux de change constants) à 17,38 milliards d'euros et celui de Geodis (son entité logistique) de 19,2 % à 13,72 milliards.
La fréquentation de l'ensemble des trains de SNCF Voyageurs a progressé de 35 % en 2022 par rapport à 2021, et de 4 % par rapport à 2019 avant "l'accident industriel" de la crise sanitaire.
Le chiffre d'affaires de la branche TGV-Intercités reste cependant de 3 % inférieur à l'avant-crise malgré une fréquentation record, conséquence selon la direction de la montée en puissance du TGV à bas coûts Ouigo, des "petits prix" et des effets des cartes de réduction.
Keolis, filiale de transports publics du groupe, qui exploite le métro de Lyon ou encore le tramway de Melbourne, pèse de son côté 6,72 milliards d'euros (+ 8,6 %).
La dette de la SNCF a été réduite de 11,9 milliards d'euros, dont 10 milliards ont été repris par l’État au 1er janvier, et se montait au 31 décembre à 24,4 milliards.
"Nous n'avons plus besoin de céder des actifs pour nous désendetter", a remarqué le directeur financier, Laurent Trevisani.
Le PDG du groupe public, Jean-Pierre Farandou, a évoqué "une année solide".
La SNCF avait perdu 3 milliards d'euros en 2020 à cause de la pandémie et n'était revenue dans le vert que grâce à une cession en 2021. Elle affiche crânement un bénéfice net multiplié par 2,7 en 2022, à 2,42 milliards d'euros.
"Cet argent va être utilisé à 100 % pour préparer l'avenir du groupe en finançant son développement, en investissant dans le réseau ferré national et en réduisant le poids de la dette", a souligné Jean-Pierre Farandou.
"C'est une bonne nouvelle pour les Français que le groupe SNCF ait de bons résultats économiques", a-t-il remarqué, ajoutant : "Les investissements d'aujourd'hui permettront la réduction des émissions de CO2 de demain."
Geodis, locomotive du groupe
La SNCF a déjà investi 10 milliards d'euros – dont un tiers autofinancé – l'an dernier et doit en faire autant cette année.
"Toutes les activités gagnent de l'argent", a remarqué le dirigeant. Y compris le fret ferroviaire, longtemps déficitaire.
Le chiffre d'affaires du groupe public atteint des niveaux inégalés à 41,45 milliards d'euros en 2022 – dont 37 % ont été réalisés hors de France, surtout en Europe, en Amérique du Nord et en Australie –, contre 34,75 milliards en 2021 et 35,12 milliards en 2019.
Ce rebond de l'activité est dû à l'impressionnante croissance du logisticien Geodis, héritier de Calberson et expert du transport international de marchandises, qui pèse désormais l'équivalent de 80 % des trains de voyageurs. La filiale a progressé de 67,6 % en trois ans.
Mais la reprise du trafic TGV est rapide : il est désormais supérieur à ses niveaux d'avant-crise.
Fréquentation en hausse
Le chiffre d’affaires de SNCF Voyageurs – la compagnie qui fait rouler les trains – a progressé de 26,7 % (à périmètre, norme comptable et taux de change constants) à 17,38 milliards d'euros et celui de Geodis (son entité logistique) de 19,2 % à 13,72 milliards.
La fréquentation de l'ensemble des trains de SNCF Voyageurs a progressé de 35 % en 2022 par rapport à 2021, et de 4 % par rapport à 2019 avant "l'accident industriel" de la crise sanitaire.
Le chiffre d'affaires de la branche TGV-Intercités reste cependant de 3 % inférieur à l'avant-crise malgré une fréquentation record, conséquence selon la direction de la montée en puissance du TGV à bas coûts Ouigo, des "petits prix" et des effets des cartes de réduction.
Keolis, filiale de transports publics du groupe, qui exploite le métro de Lyon ou encore le tramway de Melbourne, pèse de son côté 6,72 milliards d'euros (+ 8,6 %).
La dette de la SNCF a été réduite de 11,9 milliards d'euros, dont 10 milliards ont été repris par l’État au 1er janvier, et se montait au 31 décembre à 24,4 milliards.
"Nous n'avons plus besoin de céder des actifs pour nous désendetter", a remarqué le directeur financier, Laurent Trevisani.