Les syndicats de MoryGlobal valident le plan de sauvegarde de l'emploi touchant les 2.138 salariés du transporteur de colis, mis en liquidation fin mars.
Les syndicats de MoryGlobal ont validé à l'unanimité vendredi 17 avril le plan social (PSE). Le comité d'entreprise a rendu un "avis favorable" à l'unanimité, a indiqué son secrétaire, Denis Jean-Baptiste (CFTC). Les cinq syndicats de l'entreprise (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) ont ensuite "tous signé" le document qui prévoit une enveloppe de 25,7 millions d'euros en plus des indemnités légales de licenciement, a précisé Michel Ariba, délégué de Force ouvrière.
Les organisations syndicales exigeaient des mesures d'accompagnement (indemnités, formation, suivi personnalisé, etc.) équivalentes à celles obtenues par leurs anciens collègues de Mory Ducros, dont plus de 2.800 ont été licenciés en 2014. Une enveloppe de 30 millions d'euros réservée aux indemnités supplémentaires de licenciement avait été accordée.
Le plan social validé vendredi 17 avril permet à chaque salarié de percevoir 2.000 euros au titre d'une indemnité baptisée "aide complémentaire pour le retour à l'emploi". S'y s'ajoutent 624,51 euros par année d'ancienneté, dans la limite de vingt-cinq ans. Les indemnités conventionnelles de licenciement s'élèvent pour leur part à "1/5e du salaire mensuel sur les dix premières années" d'ancienneté, auquel s'ajoute "1/15e au-delà" de ce seuil, avait précisé Denis Jean-Baptiste en début de semaine dernière.
Les employés de MoryGlobal seront licenciés pour motif économique le 27 avril. Un comité d'entreprise sera convoqué dans "la seconde quinzaine de mai" pour auditionner les représentants du personnel, "protégés" par leur statut, a fait savoir le secrétaire du CE. Ces derniers seront probablement "licenciés début juillet", une fois que l'inspection du travail aura examiné leur cas personnel, a-t-il ajouté.
Bourse à l'emploi
En plus des indemnités de licenciement prévues, l’État a promis de mettre en œuvre un "dispositif d'accompagnement au retour à l'emploi de haut niveau". Il comprend notamment un suivi personnalisé, une bourse à l'emploi et le versement d'un complément de salaire pour les ex-MoryGlobal ayant retrouvé des emplois moins bien rémunérés.
Les organisations syndicales exigeaient des mesures d'accompagnement (indemnités, formation, suivi personnalisé, etc.) équivalentes à celles obtenues par leurs anciens collègues de Mory Ducros, dont plus de 2.800 ont été licenciés en 2014. Une enveloppe de 30 millions d'euros réservée aux indemnités supplémentaires de licenciement avait été accordée.
Le plan social validé vendredi 17 avril permet à chaque salarié de percevoir 2.000 euros au titre d'une indemnité baptisée "aide complémentaire pour le retour à l'emploi". S'y s'ajoutent 624,51 euros par année d'ancienneté, dans la limite de vingt-cinq ans. Les indemnités conventionnelles de licenciement s'élèvent pour leur part à "1/5e du salaire mensuel sur les dix premières années" d'ancienneté, auquel s'ajoute "1/15e au-delà" de ce seuil, avait précisé Denis Jean-Baptiste en début de semaine dernière.
Les employés de MoryGlobal seront licenciés pour motif économique le 27 avril. Un comité d'entreprise sera convoqué dans "la seconde quinzaine de mai" pour auditionner les représentants du personnel, "protégés" par leur statut, a fait savoir le secrétaire du CE. Ces derniers seront probablement "licenciés début juillet", une fois que l'inspection du travail aura examiné leur cas personnel, a-t-il ajouté.
Bourse à l'emploi
En plus des indemnités de licenciement prévues, l’État a promis de mettre en œuvre un "dispositif d'accompagnement au retour à l'emploi de haut niveau". Il comprend notamment un suivi personnalisé, une bourse à l'emploi et le versement d'un complément de salaire pour les ex-MoryGlobal ayant retrouvé des emplois moins bien rémunérés.