Alors que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est prévue pour le 29 mars prochain, les aspects douaniers font l'objet d'âpres discussions. TLF Overseas fait le point sur les négociations du Brexit.
Comment anticiper, se préparer, quels investissements prévoir, quelle stratégie adopter… autant de questions que le secteur privé et les administrations françaises se posent à moins de neuf mois de la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne. En l’état, difficile d’apporter des réponses pertinentes tant les négociations avancent lentement. Seule certitude, selon TLF Overseas, "le Brexit aura un impact conséquent pour nos entreprises adhérentes".
Outre-Manche, le gouvernement apparaît toujours divisé entre les tenants d’un Brexit dur et soft compliquant la définition d’une véritable base de négociation. La nouvelle position de la Première ministre britannique, Theresa May, défend toutefois une vision "soft" pour le commerce des biens, avec l’objectif de limiter les impacts économiques pour les entreprises, et plus rigide pour la circulation des personnes.
La question de la frontière irlandaise
Pour le fret, cette position se traduirait par la création d’une zone de libre-échange entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur la base d’un ensemble de mesures communes pour les biens industriels et les produits agricoles. Cette approche aurait l’avantage de régler la question de la frontière irlandaise.
Selon cet arrangement douanier simplifié, le Royaume-Uni collecterait les droits de douane des produits arrivant sur son sol à un taux distinct selon qu’ils sont destinés à son marché domestique ou qu’ils sont en transit vers un autre pays de l’Union. Puis, le Royaume-Uni les reverserait au pays concerné.
Outre-Manche, le gouvernement apparaît toujours divisé entre les tenants d’un Brexit dur et soft compliquant la définition d’une véritable base de négociation. La nouvelle position de la Première ministre britannique, Theresa May, défend toutefois une vision "soft" pour le commerce des biens, avec l’objectif de limiter les impacts économiques pour les entreprises, et plus rigide pour la circulation des personnes.
La question de la frontière irlandaise
Pour le fret, cette position se traduirait par la création d’une zone de libre-échange entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur la base d’un ensemble de mesures communes pour les biens industriels et les produits agricoles. Cette approche aurait l’avantage de régler la question de la frontière irlandaise.
Selon cet arrangement douanier simplifié, le Royaume-Uni collecterait les droits de douane des produits arrivant sur son sol à un taux distinct selon qu’ils sont destinés à son marché domestique ou qu’ils sont en transit vers un autre pays de l’Union. Puis, le Royaume-Uni les reverserait au pays concerné.