En bref. Le constructeur aéronautique canadien Bombardier a annoncé le 7 novembre des revenus en hausse de 12 % au troisième trimestre par rapport à la même période l'an dernier, propulsés par des recettes records tirées des activités de service.
Les revenus tirés des activités de service étaient en hausse de 28 % pour atteindre "un niveau record" de 528 millions de dollars (M$) (489 millions d'euros, M€), a indiqué le fabricant d'avions d'affaire.
Avec un résultat net de 117 M$ (108 M€), les revenus totaux de l'entreprise ont atteint 2,07 milliards de dollars (Md$) (1,92 milliard d'euros, Md€) au troisième trimestre, comparativement à 1,85 Md$ (1,72 Md€) l'année précédente.
"Les solides résultats de Bombardier de ce trimestre démontrent le bien-fondé de notre plan à long terme et la capacité de notre équipe à l'exécuter", a déclaré Éric Martel, président et chef de la direction de Bombardier.
Au 30 septembre, le carnet de commandes totalisait 14,7 M$ (13,6 M€) grâce à la livraison de 30 appareils conformément au plan. Dans l'ensemble, l'entreprise dit être en bonne voie d’atteindre ses prévisions de livraison pour 2024 de 150 à 155 avions.
"L'année 2024 s'annonce être une autre année charnière pour Bombardier", a ajouté Eric Martel, soulignant "plus de 60 records de vitesse" pour son jet Global 7 500 et le début de la phase de production de son avion Global 8 000.
Un changement de cap. En difficulté, Bombardier est devenu exclusivement un constructeur d'avions d'affaires après avoir cédé début 2021 sa division "transport" (fabrication de matériel ferroviaire) au groupe français Alstom, une transaction qui lui a permis de réduire son endettement. Les liquidités disponibles au troisième trimestre s'établissaient à 1,2 Md$ (1,11 Md€) .