Un incendie s’est déclaré à 2 heures 42, le 26 septembre, sur le site de l’usine Lubrizol de Rouen implanté en zone portuaire sur la rive gauche de la Seine, non loin du centre-ville. Parti d’un hangar, le sinistre s’est propagé de cuves en cuves provocant de multiples détonations. Usine chimique spécialisée dans la production d’additifs pour lubrifiants, Lubrizol Rouen est l’une des trois filiales françaises du groupe américain Lubrizol Corp appartenant à Warren Buffet, présente à Rouen depuis 1954 et classée Seveso seuil haut depuis 2009.
Un impressionnant nuage de fumées noires a survolé l’agglomération rouennaise durant une bonne douzaine d’heures entraînant l’évacuation de la population dans un rayon de 500 mètres autour de l’usine, l’injonction de confinement pour les habitants de douze communes au nord de la capitale et la fermeture de tous les établissements scolaires et publics.
À la mi-journée, le sinistre mobilisant 200 pompiers et qui n’a pas fait de victimes était maîtrisé mais pas circonscrit. Même si assez vite, les premières analyses des fumées ne présentaient pas de "toxicité aigüe", selon la préfecture, des analyses complémentaires devaient se prononcer sur la qualité de l’air et de l’eau, une pollution de la Seine étant notamment redoutée.
Un remorqueur havrais du groupe Boluda, le "VB Sainte-Adresse", spécialisé dans la lutte anti-incendie et anti-pollution était d’ailleurs attendu sur zone en milieu de journée.
Implantée quai de France, l’usine qui transforme de milliers de tonnes de matières premières chimiques et pétrolières n’est en aucune façon usager du port, privilégiant les transports terrestres pour sa logistique tant à l’import qu’à l’export, même si Frédéric Henri préside Lubrizol France (donc le site rouennais) et le conseil de surveillance du Grand Port maritime de Rouen. L'usine avait subi une importante fuite de gaz en 2013.
Un impressionnant nuage de fumées noires a survolé l’agglomération rouennaise durant une bonne douzaine d’heures entraînant l’évacuation de la population dans un rayon de 500 mètres autour de l’usine, l’injonction de confinement pour les habitants de douze communes au nord de la capitale et la fermeture de tous les établissements scolaires et publics.
À la mi-journée, le sinistre mobilisant 200 pompiers et qui n’a pas fait de victimes était maîtrisé mais pas circonscrit. Même si assez vite, les premières analyses des fumées ne présentaient pas de "toxicité aigüe", selon la préfecture, des analyses complémentaires devaient se prononcer sur la qualité de l’air et de l’eau, une pollution de la Seine étant notamment redoutée.
Un remorqueur havrais du groupe Boluda, le "VB Sainte-Adresse", spécialisé dans la lutte anti-incendie et anti-pollution était d’ailleurs attendu sur zone en milieu de journée.
Implantée quai de France, l’usine qui transforme de milliers de tonnes de matières premières chimiques et pétrolières n’est en aucune façon usager du port, privilégiant les transports terrestres pour sa logistique tant à l’import qu’à l’export, même si Frédéric Henri préside Lubrizol France (donc le site rouennais) et le conseil de surveillance du Grand Port maritime de Rouen. L'usine avait subi une importante fuite de gaz en 2013.