Stef a retrouvé en 2021 sa rentabilité d’avant la crise du Covid-19. Le groupe se fixe pour objectifs d’intégrer les acquisitions réalisées l’an passé et de répercuter la hausse de ses coûts de revient à ses clients. Renforcer ses équipes est une autre priorité déclarée.
Les résultats de Stef en 2021 reflètent la reprise d’activité du groupe dans tous ses métiers et pays après une année 2020 impactée par la crise sanitaire. Son chiffre d’affaires progresse de 11 % et s’établit à 3,5 milliards d’euros. Les deux tiers ont été réalisés en France (+ 6,8 %) tandis que l’international s’est développé de 19,3 %. À près de 154 millions d’euros, son résultat opérationnel s’améliore de 32 %. Il bénéficie notamment du redressement de ses unités d’affaires RHD, produits de la mer, en Suisse et, dans une moindre mesure, de sa branche maritime portée par La Méridionale. Cette meilleure rentabilité se vérifie dans son bénéfice net en hausse de 51 % (110 millions d’euros).
Implantation au Royaume-Uni
Les acquisitions réalisées par Stef l’an passé expliquent pour partie sa croissance en 2021. L’année écoulée a finalisé les accords avec le groupe Nagel. Ses activités en Italie et en Belgique ont été intégrées en janvier 2021 et celles aux Pays-Bas en juillet.
S’ajoute la prise de contrôle de la société LIA, une coentreprise créée avec Nagel, spécialisée dans les flux internationaux sous température dirigée. Stef s’est renforcé également dans la logistique des surgelés en Italie via la reprise de SVAT et, en Espagne, avec l’acquisition de la société Enaboy. La croissance externe la plus importante a été menée au Royaume-Uni. Elle concerne le rachat de Langdons et permet à Stef de s’implanter dans un huitième pays européen.
En 2021, le groupe a investi 295 millions d’euros (+ 27 %) dont près de la moitié a été consacrée à ces croissances externes. En année pleine, ces dernières représentent un chiffre d’affaires consolidé de 300 millions d’euros et un effectif supplémentaire de 1.800 personnes.
Maîtrise des coûts
Pour Stanislas Lemor, PDG de Stef, leur intégration sera l’une des priorités du groupe en 2022. Une autre concerne "la maîtrise de nos coûts dans un environnement inflationniste. Une partie de leur hausse devra être répercutée dans nos tarifs". Le chef d’entreprise mise aussi sur les mécanismes de répercussion légaux comme pour le carburant. Il reconnaît que ces dispositifs sont insuffisamment déployés en logistique, dans les surgelés en particulier qui "consomment beaucoup d’énergie pour produire du froid".
Stef poursuivra en parallèle "ses démarches pour renforcer l’attractivité de nos métiers et fidéliser nos équipes". Dans ce cadre, le groupe a lancé le programme "Mix up" qui vise à augmenter son taux de féminisation de 21,5 à 25 % d’ici à 2030. Il a également créé une nouvelle école de conducteurs avec l’organisme de formation Aftral.
Implantation au Royaume-Uni
Les acquisitions réalisées par Stef l’an passé expliquent pour partie sa croissance en 2021. L’année écoulée a finalisé les accords avec le groupe Nagel. Ses activités en Italie et en Belgique ont été intégrées en janvier 2021 et celles aux Pays-Bas en juillet.
S’ajoute la prise de contrôle de la société LIA, une coentreprise créée avec Nagel, spécialisée dans les flux internationaux sous température dirigée. Stef s’est renforcé également dans la logistique des surgelés en Italie via la reprise de SVAT et, en Espagne, avec l’acquisition de la société Enaboy. La croissance externe la plus importante a été menée au Royaume-Uni. Elle concerne le rachat de Langdons et permet à Stef de s’implanter dans un huitième pays européen.
En 2021, le groupe a investi 295 millions d’euros (+ 27 %) dont près de la moitié a été consacrée à ces croissances externes. En année pleine, ces dernières représentent un chiffre d’affaires consolidé de 300 millions d’euros et un effectif supplémentaire de 1.800 personnes.
Maîtrise des coûts
Pour Stanislas Lemor, PDG de Stef, leur intégration sera l’une des priorités du groupe en 2022. Une autre concerne "la maîtrise de nos coûts dans un environnement inflationniste. Une partie de leur hausse devra être répercutée dans nos tarifs". Le chef d’entreprise mise aussi sur les mécanismes de répercussion légaux comme pour le carburant. Il reconnaît que ces dispositifs sont insuffisamment déployés en logistique, dans les surgelés en particulier qui "consomment beaucoup d’énergie pour produire du froid".
Stef poursuivra en parallèle "ses démarches pour renforcer l’attractivité de nos métiers et fidéliser nos équipes". Dans ce cadre, le groupe a lancé le programme "Mix up" qui vise à augmenter son taux de féminisation de 21,5 à 25 % d’ici à 2030. Il a également créé une nouvelle école de conducteurs avec l’organisme de formation Aftral.