À l’initiative de plusieurs entreprises lorraines, une plateforme de 120.000 m2 va reconvertir en bonne partie une vaste friche sidérurgique.
Une gigantesque plateforme logistique se profile sur les vestiges de la sidérurgie lorraine. Sur la friche de l’aciérie de Talange-Hagondange (Moselle), le Metal Park sera le résultat de la construction de 120.000 m2 de surfaces d’entrepôts en deux bâtiments. Début des travaux, l’an prochain pour une mise en service en 2023. Le projet s’inscrit dans la reconversion plus globale du site de 85 hectares que porte le groupe familial alsacien de construction Beck. Metal Park en constitue le point saillant puisque Philippe Beck, son dirigeant, annonce qu’il "générera 400 à 450 emplois à terme, sur les 500" de l’ensemble de la transformation et 110 des 170 millions d’euros d’investissements.
Pour le concrétiser, Beck s’associe à un spécialiste du développement de telles plateformes, la foncière Arefim GE également alsacienne et familiale, qui pilote le projet. Les surfaces sont destinées à des chargeurs industriels et à des logisticiens, "principalement sur des activités de sidérurgie et de pièces détachées automobiles", précise le groupe Beck. Celui-ci compte y adjoindre des services aux salariés comme un restaurant d’entreprise, une salle de sport, et l’inscrire dans la démarche globale de qualité environnementale qui doit caractériser l’ensemble de la reconversion.
Raccordement ferroviaire
Selon les porteurs du projet, la création d’une telle offre logistique en ce lieu se justifie : desserte autoroutière au croisement de l’A4 et de l’A31 mais aussi, proximité avec les voies ferrées et les infrastructures fluviales de la Moselle. Afin d’exploiter cet atout multimodal, le raccordement ferroviaire est programmé, ce qui impliquera la construction d’une voie de 600 mètres et des quais de chargement.
L’embranchement servira aussi à d’autres composantes de la reconversion comme l’acheminement vers les chaufferies de la région de déchets combustibles solides de récupération (CSR), produits sur place. La reconversion de la friche associe le groupe Beck à cinq industriels régionaux pour, outre la logistique, le recyclage, la méthanisation, la production d’énergies renouvelables et des recherches sur le traitement des fibres d’amiante.
Pour le concrétiser, Beck s’associe à un spécialiste du développement de telles plateformes, la foncière Arefim GE également alsacienne et familiale, qui pilote le projet. Les surfaces sont destinées à des chargeurs industriels et à des logisticiens, "principalement sur des activités de sidérurgie et de pièces détachées automobiles", précise le groupe Beck. Celui-ci compte y adjoindre des services aux salariés comme un restaurant d’entreprise, une salle de sport, et l’inscrire dans la démarche globale de qualité environnementale qui doit caractériser l’ensemble de la reconversion.
Raccordement ferroviaire
Selon les porteurs du projet, la création d’une telle offre logistique en ce lieu se justifie : desserte autoroutière au croisement de l’A4 et de l’A31 mais aussi, proximité avec les voies ferrées et les infrastructures fluviales de la Moselle. Afin d’exploiter cet atout multimodal, le raccordement ferroviaire est programmé, ce qui impliquera la construction d’une voie de 600 mètres et des quais de chargement.
L’embranchement servira aussi à d’autres composantes de la reconversion comme l’acheminement vers les chaufferies de la région de déchets combustibles solides de récupération (CSR), produits sur place. La reconversion de la friche associe le groupe Beck à cinq industriels régionaux pour, outre la logistique, le recyclage, la méthanisation, la production d’énergies renouvelables et des recherches sur le traitement des fibres d’amiante.