Le berceau de Peugeot, à Sochaux (Doubs), met en œuvre une spectaculaire modernisation qui automatise fortement sa logistique.
L'une des usines les plus célèbres de France se transforme pour entrer résolument dans le XXIe siècle et l'ère de l'industrie 4.0 : "Sochaux 2022" désigne le programme de modernisation du berceau dans le Doubs de Peugeot, devenu PSA et placé, depuis un an, sous la bannière de Stellantis, fusion du constructeur automobile français et de Fiat.
Cet investissement de 200 millions d’euros engagé il y a trois ans prend forme concrète désormais dans les vénérables ateliers plus que centenaires, avec la concentration du montage des véhicules sur une seule ligne dernier cri qui se met en place par étapes depuis début février jusqu’à fin juin.
La logistique occupe une place de choix dans cette transformation de l'usine de 6.800 salariés. Elle incarne les maîtres-mots d'automatisation et d'optimisation des surfaces – le "compactage" – qui caractérisent Sochaux 2022. En juin prochain, un transstockeur automatique du suisse Stöcklin concentrera la réception des pièces venues des fournisseurs extérieurs.
D’une hauteur de 25 mètres, cet équipement majeur gérera 4.500 palettes. Il viendra boucler la série d’investissements de logistique déjà livrés, dans lesquels se distinguent les "Butlers", ces petits appareils plats assurent la distribution des pièces vers les différentes zones de montage à partir du stockage massifié, au moyen d’un système de guidage au sol.
"Leur déploiement monte en puissance, nous en compterons 20 ce printemps et 100 en fin d'année. Ils peuvent transporter jusqu’à une tonne, à la vitesse d'1,5 mètre par seconde. Le système informatique affecte les priorités et un logiciel détermine le parcours, lui-même combiné avec notre propre logiciel d'appel de pièces", décrit Julien Monclin, responsable du département logistique du site.
Réduction des distances
De plus, la zone logistique a été reconfigurée pour réduire les distances, donc les temps de transmission. "Entre le stockage massifié des pièces extérieures et le montage des véhicules, on passe de 1.000 mètres à 200 mètres. C'est une contribution forte à la diminution globale d’un tiers de nos temps de parcours", souligne Christian Teixeira, directeur du projet Sochaux 2022.
Pour passer du massif à l'individuel, cette chaîne logistique intègre une étape de picking typique des plateformes logistiques. À ce tri manuel, Sochaux 2022 ajoute une touche technologique : un système de lumières et de couleurs aide les opérateurs et opératrices à saisir la bonne pièce au bon moment.
Cet investissement de 200 millions d’euros engagé il y a trois ans prend forme concrète désormais dans les vénérables ateliers plus que centenaires, avec la concentration du montage des véhicules sur une seule ligne dernier cri qui se met en place par étapes depuis début février jusqu’à fin juin.
La logistique occupe une place de choix dans cette transformation de l'usine de 6.800 salariés. Elle incarne les maîtres-mots d'automatisation et d'optimisation des surfaces – le "compactage" – qui caractérisent Sochaux 2022. En juin prochain, un transstockeur automatique du suisse Stöcklin concentrera la réception des pièces venues des fournisseurs extérieurs.
D’une hauteur de 25 mètres, cet équipement majeur gérera 4.500 palettes. Il viendra boucler la série d’investissements de logistique déjà livrés, dans lesquels se distinguent les "Butlers", ces petits appareils plats assurent la distribution des pièces vers les différentes zones de montage à partir du stockage massifié, au moyen d’un système de guidage au sol.
"Leur déploiement monte en puissance, nous en compterons 20 ce printemps et 100 en fin d'année. Ils peuvent transporter jusqu’à une tonne, à la vitesse d'1,5 mètre par seconde. Le système informatique affecte les priorités et un logiciel détermine le parcours, lui-même combiné avec notre propre logiciel d'appel de pièces", décrit Julien Monclin, responsable du département logistique du site.
Réduction des distances
De plus, la zone logistique a été reconfigurée pour réduire les distances, donc les temps de transmission. "Entre le stockage massifié des pièces extérieures et le montage des véhicules, on passe de 1.000 mètres à 200 mètres. C'est une contribution forte à la diminution globale d’un tiers de nos temps de parcours", souligne Christian Teixeira, directeur du projet Sochaux 2022.
Pour passer du massif à l'individuel, cette chaîne logistique intègre une étape de picking typique des plateformes logistiques. À ce tri manuel, Sochaux 2022 ajoute une touche technologique : un système de lumières et de couleurs aide les opérateurs et opératrices à saisir la bonne pièce au bon moment.
