Pour se procurer une vision globale du sujet et guider leurs actions dans les prochains années, les pouvoirs publics lancent la Conférence régionale du fret et de la logistique du Grand Est, fondée sur une large démarche participative.
La Conférence régionale du fret et de la logistique du Grand-Est démarrera le 6 octobre à Strasbourg par un premier atelier consacré à l’immobilier et au foncier . Il sera suivi de quatre autres, au rythme d’un par mois jusqu’à février, successivement sur les thèmes des infrastructures et flux de fret, de la transition écologique pour le secteur d’activités, des ressources humaines et du "système logistique régional", à savoir la logistique analysée comme atout pour l’économie et l’aménagement du territoire du Grand Est.
Préparées en amont par des experts, ces réunions convient tous les acteurs de la chaîne logistique – pouvoirs publics, entreprises de transport et logistique, chargeurs, gestionnaires d’infrastructure, formateurs, recruteurs, autres prestataires et associations - à échanger dans un même cadre pour compléter… ou confronter leurs points de vue.
Elles déboucheront sur une grande synthèse en mars destinée à fixer le cap des politiques pour les années à venir. L’État et la région Grand-Est, toutes deux à l’origine de cette conférence dont le cadre a été posé l’an dernier par le Comité interministériel de la logistique (Cilog), ont voulu ce mode opératoire le plus ouvert possible. "La variété des participants et leur implication sont les deux clés de la qualité des travaux. Aucun acteur n’étant en capacité de relever seul l’ensemble des défis, le déploiement de démarches collectives apparaît plus que jamais nécessaire", indiquent-ils dans le document de présentation de la conférence.
Pour orchestrer l'événement, ils se sont tournés vers un outil reconnu de longue date pour la fiabilité de ses chiffres et de ses analyses : l’Observatoire régional du transport et de la logistique (ORT&L), lui-même piloté par la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Grand Est.
Capter les flux... et le personnel
Plusieurs enjeux majeurs forment le contexte de l’initiative. D’une part, la capacité de cette grande région située au cœur des principaux axes de circulation et corridors de fret ouest-européens à ne pas se résumer à une zone de transit mais à capter la valeur ajoutée par des implantations logistiques de qualité.
D’autre part, la nécessaire sobriété de consommation foncière à l’ère prochaine du zéro artificialisation nette (ZAN) qui semble à première vue entrer en contradiction avec la nature de l’activité.
Ensuite, les moyens de répondre à la dégradation dans le temps des infrastructures, en termes de financement et de planification.
Préparées en amont par des experts, ces réunions convient tous les acteurs de la chaîne logistique – pouvoirs publics, entreprises de transport et logistique, chargeurs, gestionnaires d’infrastructure, formateurs, recruteurs, autres prestataires et associations - à échanger dans un même cadre pour compléter… ou confronter leurs points de vue.
Elles déboucheront sur une grande synthèse en mars destinée à fixer le cap des politiques pour les années à venir. L’État et la région Grand-Est, toutes deux à l’origine de cette conférence dont le cadre a été posé l’an dernier par le Comité interministériel de la logistique (Cilog), ont voulu ce mode opératoire le plus ouvert possible. "La variété des participants et leur implication sont les deux clés de la qualité des travaux. Aucun acteur n’étant en capacité de relever seul l’ensemble des défis, le déploiement de démarches collectives apparaît plus que jamais nécessaire", indiquent-ils dans le document de présentation de la conférence.
Pour orchestrer l'événement, ils se sont tournés vers un outil reconnu de longue date pour la fiabilité de ses chiffres et de ses analyses : l’Observatoire régional du transport et de la logistique (ORT&L), lui-même piloté par la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Grand Est.
Capter les flux... et le personnel
Plusieurs enjeux majeurs forment le contexte de l’initiative. D’une part, la capacité de cette grande région située au cœur des principaux axes de circulation et corridors de fret ouest-européens à ne pas se résumer à une zone de transit mais à capter la valeur ajoutée par des implantations logistiques de qualité.
D’autre part, la nécessaire sobriété de consommation foncière à l’ère prochaine du zéro artificialisation nette (ZAN) qui semble à première vue entrer en contradiction avec la nature de l’activité.
Ensuite, les moyens de répondre à la dégradation dans le temps des infrastructures, en termes de financement et de planification.