D'importants entrepôts de la branche française du groupe suisse de logistique Kuehne + Nagel étaient bloqués vendredi 6 juin en raison d'une grève nationale, empêchant les livraisons à des magasins de la grande distribution comme Auchan et Carrefour.
En raison d'une grève pour les salaires chez Kuehne + Nagel, des entrepôts étaient bloqués vendredi 6 juin. Cette grève intervient à l'appel de l'ensemble des syndicats (CFDT, Snatt/CFE-CGC, CFTC, CGT et FO) qui demandent une augmentation de 40 euros du salaire brut mensuel pour tous les salariés. Les syndicats de Kuehne + Nagel SAS sont actuellement en négociation avec la direction sur la hausse annuelle des salaires. La grève de vingt-quatre heures était suivie à environ 50 % sur l'ensemble des établissements en France, selon la CFE-CGC et la CFDT. Certains gros entrepôts et plateformes étaient totalement bloqués comme à Wissous (Essonne) qui approvisionne les magasins Auchan, Lagny-le-Sec (Oise) et Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), Pont-de-Veyle (Ain), près de Lyon, qui livre Carrefour, Niort (Deux-Sèvres), Libercourt (Pas-de-Calais) et Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), selon le délégué CFE-CGC Frédéric Berard.
Le groupe Kuehne + Nagel SAS emploie 9.000 salariés en France sur 130 sites, dont une soixantaine d'entrepôts et plateformes de logistique (5.000 salariés dans cette activité). L'entreprise propose, selon les syndicats, d'augmenter les salaires de "seulement 1 %" pour les non-cadres et cadres au salaire inférieur à 3.400 euros, alors que, selon Frédéric Berard, "les filiales ont eu 1,7 %". "La direction prend excuse de résultats moins bons pour la France alors que le groupe a des résultats faramineux et distribuera cette année 570 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires", affirme Frédéric Berard. "En parallèle, l'entreprise a réduit ses effectifs en France de 9,4 % en un an, à coup de licenciements et ruptures conventionnelles. On vient aussi de vivre des plans sociaux à Bondoufle (Essonne) et Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire). Les salariés sont la marge d'ajustement", ajoute-t-il.
Le groupe Kuehne + Nagel SAS emploie 9.000 salariés en France sur 130 sites, dont une soixantaine d'entrepôts et plateformes de logistique (5.000 salariés dans cette activité). L'entreprise propose, selon les syndicats, d'augmenter les salaires de "seulement 1 %" pour les non-cadres et cadres au salaire inférieur à 3.400 euros, alors que, selon Frédéric Berard, "les filiales ont eu 1,7 %". "La direction prend excuse de résultats moins bons pour la France alors que le groupe a des résultats faramineux et distribuera cette année 570 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires", affirme Frédéric Berard. "En parallèle, l'entreprise a réduit ses effectifs en France de 9,4 % en un an, à coup de licenciements et ruptures conventionnelles. On vient aussi de vivre des plans sociaux à Bondoufle (Essonne) et Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire). Les salariés sont la marge d'ajustement", ajoute-t-il.