Le commissionnaire de transport et logisticien lyonnais Clasquin a dévoilé ses résultats annuels. Dans un contexte international encore plus perturbé au quatrième trimestre, sa marge commerciale brute s’est envolée.
En 2021, Clasquin a vu son nombre d’opérations augmenter de 18,9 % par rapport à 2020 et de 9,3% par rapport à 2019. Bonne, cette croissance devient exceptionnelle quand on regarde la marge commerciale brute. Celle-ci est en hausse de 60 % par rapport à 2020 et de 58,8 % par rapport à 2019.
Encore une fois, le dysfonctionnement des chaînes logistiques mondiales explique ces résultats spectaculaires. Pénurie de conteneurs, manque de place sur les navires… Ces problématiques se sont encore accentuées au quatrième trimestre, entrainant une envolée des taux de fret maritimes et aériens.
Dans ce dernier secteur, la forte demande lors des fêtes de fin d’année a tendu un marché où l’offre reste faible. De ce fait, la marge brute de l’ETI lyonnaise a bondi de 86,8 % pour atteindre 38,5 millions d’euros alors que son nombre d’opérations n’a augmenté que de 13,9 %.
Si l’on compare 2021 à 2019, tous les modes ont connu une forte croissance de leur marge brute. En premier lieu, celle-ci a augmenté de 98 % pour le maritime. Le fret aérien suit ensuite (+ 40 %), puis le roulier (+ 9,6 %). Pour autant, ces deux secteurs ont connu une baisse du nombre d’opérations de 2,1 % pour le ro-ro et de 6,1 % pour le fret aérien.
Cependant, les avions affrétés ont été plus nombreux. Malgré cette baisse, 71.257 tonnes ont été transportées l'an dernier, soit 11 % de plus qu’en 2019. Longtemps en difficulté, le roulier a bien repris au Maghreb et en Tunisie avec une hausse des opérations de 11,2 % au T4. Côté maritime, les volumes se sont également bien portés par rapport à 2019 (+ 25 %) avec 272.228 EVP traités.
Des projets qui poussent l’activité
Pour expliquer cette bonne santé, Clasquin met en avant ses nouvelles offres numériques et les réussites liées aux acquisitions de Columbus Transit et des Transports Petit International. Le lancement de de Clasquin Belgique a également joué. "La marge brute réalisée par ces trois projets a été très nettement supérieure aux attentes initiales", se réjouit la direction.
Géographiquement, l’activité a été tirée par l’augmentation de la marge brute des grands secteurs de Clasquin notamment la France (+ 77 %), la Chine ou les États-Unis. Mais certaines filiales de taille plus modeste ont aidé l’activité, comme celles situées au Chili (+ 105 %) et en Allemagne, où l'ETI a connu sa plus forte croissance (+ 142 %).
Pour 2022, Clasquin attend toujours des performances supérieures au marché. Pour référentiel, le logisticien prend une étude de l’OMC tablant sur une croissance des échanges internationaux de 4,7 %. Ces résultats le 24 février ne prenaient pas encore en compte l'impact du conflit entre la Russie et l'Ukraine.
Encore une fois, le dysfonctionnement des chaînes logistiques mondiales explique ces résultats spectaculaires. Pénurie de conteneurs, manque de place sur les navires… Ces problématiques se sont encore accentuées au quatrième trimestre, entrainant une envolée des taux de fret maritimes et aériens.
Dans ce dernier secteur, la forte demande lors des fêtes de fin d’année a tendu un marché où l’offre reste faible. De ce fait, la marge brute de l’ETI lyonnaise a bondi de 86,8 % pour atteindre 38,5 millions d’euros alors que son nombre d’opérations n’a augmenté que de 13,9 %.
Si l’on compare 2021 à 2019, tous les modes ont connu une forte croissance de leur marge brute. En premier lieu, celle-ci a augmenté de 98 % pour le maritime. Le fret aérien suit ensuite (+ 40 %), puis le roulier (+ 9,6 %). Pour autant, ces deux secteurs ont connu une baisse du nombre d’opérations de 2,1 % pour le ro-ro et de 6,1 % pour le fret aérien.
Cependant, les avions affrétés ont été plus nombreux. Malgré cette baisse, 71.257 tonnes ont été transportées l'an dernier, soit 11 % de plus qu’en 2019. Longtemps en difficulté, le roulier a bien repris au Maghreb et en Tunisie avec une hausse des opérations de 11,2 % au T4. Côté maritime, les volumes se sont également bien portés par rapport à 2019 (+ 25 %) avec 272.228 EVP traités.
Des projets qui poussent l’activité
Pour expliquer cette bonne santé, Clasquin met en avant ses nouvelles offres numériques et les réussites liées aux acquisitions de Columbus Transit et des Transports Petit International. Le lancement de de Clasquin Belgique a également joué. "La marge brute réalisée par ces trois projets a été très nettement supérieure aux attentes initiales", se réjouit la direction.
Géographiquement, l’activité a été tirée par l’augmentation de la marge brute des grands secteurs de Clasquin notamment la France (+ 77 %), la Chine ou les États-Unis. Mais certaines filiales de taille plus modeste ont aidé l’activité, comme celles situées au Chili (+ 105 %) et en Allemagne, où l'ETI a connu sa plus forte croissance (+ 142 %).
Pour 2022, Clasquin attend toujours des performances supérieures au marché. Pour référentiel, le logisticien prend une étude de l’OMC tablant sur une croissance des échanges internationaux de 4,7 %. Ces résultats le 24 février ne prenaient pas encore en compte l'impact du conflit entre la Russie et l'Ukraine.
