Aux portes de l'Europe et avec des coûts de production jugés attractifs, l'industrie aéronautique est en plein essor au Maroc, où les autorités déroulent le tapis rouge aux grands groupes et sous-traitants pour la fabrication et l'assemblage d'équipements d'avions.
L'industrie aéronautique est en plein essor au Maroc. En 2012, le royaume a frappé fort avec l'annonce de l'arrivée de Bombardier, le troisième avionneur mondial, qui vient de débuter sa production à Nouaceur, près de Casablanca, un site qui concentre 85 % des activités du secteur. "Le choix de Bombardier montre qu'on peut devenir une plate-forme internationale pour les grands industriels", s'est félicité mardi 19 février un ministre, Abdelkader Amara, en marge d'Assises de l'industrie à Tanger. Cet investissement de 200 millions de dollars, qui va permettre la création de 850 emplois directs, vient témoigner de la vigueur de l'industrie aéronautique marocaine, en hausse de 65,5 % sur la période 2008-2011.
Si les revenus ont atteint près d'un milliard de dollars l'an dernier, le Maroc n'entend pas en rester là, ajoute le président du Groupement des industries aéronautiques et spatiales (Gimas), Hamid Benbrahim al-Andaloussi. Dans un pays où il a beaucoup été question d'automobile avec l'installation de Renault à Tanger, les perspectives sont encore plus prometteuses dans l'aéronautique, "secteur qui ne connaît pas la crise" grâce notamment à la forte demande asiatique, dit M. Benbrahim, un des concepteurs du pôle local. "En une décennie, nous avons été en mesure d'établir une base compétitive, dans le prolongement naturel de l'Europe, et nous sommes prêts à tirer un profit maximum de cette fenêtre d'opportunité stratégique", clame-t-il.
D'ici 2020, le royaume espère doubler son activité et ses revenus, à la faveur, entre autres, du développement d'une zone franche (Mid-Park). Déjà, une centaine d'entreprises et près de 10.000 salariés sont à pied d’œuvre à Nouaceur, dont environ 500 dans l'immense hangar de Safran Aircelle, filiale du groupe français qui vient de fêter son huitième anniversaire au Maroc. Le directeur général, Benoît Martin-Laprade, ne cache pas sa satisfaction. De 10 millions d'euros en 2006, le chiffre d'affaires flirte désormais avec les 100 millions d'euros. Quant à la main-d’œuvre, jeune, "si vous lui donnez la bonne formation, vous pouvez avoir d'excellents résultats", assure-t-il.
Si les revenus ont atteint près d'un milliard de dollars l'an dernier, le Maroc n'entend pas en rester là, ajoute le président du Groupement des industries aéronautiques et spatiales (Gimas), Hamid Benbrahim al-Andaloussi. Dans un pays où il a beaucoup été question d'automobile avec l'installation de Renault à Tanger, les perspectives sont encore plus prometteuses dans l'aéronautique, "secteur qui ne connaît pas la crise" grâce notamment à la forte demande asiatique, dit M. Benbrahim, un des concepteurs du pôle local. "En une décennie, nous avons été en mesure d'établir une base compétitive, dans le prolongement naturel de l'Europe, et nous sommes prêts à tirer un profit maximum de cette fenêtre d'opportunité stratégique", clame-t-il.
D'ici 2020, le royaume espère doubler son activité et ses revenus, à la faveur, entre autres, du développement d'une zone franche (Mid-Park). Déjà, une centaine d'entreprises et près de 10.000 salariés sont à pied d’œuvre à Nouaceur, dont environ 500 dans l'immense hangar de Safran Aircelle, filiale du groupe français qui vient de fêter son huitième anniversaire au Maroc. Le directeur général, Benoît Martin-Laprade, ne cache pas sa satisfaction. De 10 millions d'euros en 2006, le chiffre d'affaires flirte désormais avec les 100 millions d'euros. Quant à la main-d’œuvre, jeune, "si vous lui donnez la bonne formation, vous pouvez avoir d'excellents résultats", assure-t-il.