L’heure des choix en matière d’infrastructures

"Passer d’une politique uniquement basée sur les infrastructures à une politique intégrant les services". Lors de sa communication mercredi 3 octobre en Conseil des ministres, Frédéric Cuvillier a fixé le cap à la politique des Transports en France. D’ici mi-octobre, une mission composée de parlementaires et de personnalités qualifiées sera chargée de définir ses priorités d’infrastructures. TDIE se déclare prête à y participer.
Dans un délai de six mois, la mission installée par le ministère des Transports "fera des propositions pour élaborer un document-cadre de la mobilité durable soutenable compte tenu des impasses financières du projet de Snit avec 245 milliards d’euros prévus sur vingt à trente ans", déclare Frédéric Cuvillier. Pour cadrer ce travail, la sélection des projets devra respecter les principes suivants : "Faciliter le développement du territoire en luttant contre la fracture territoriale, participer activement au développement économique et favoriser la transition écologique". La mission devra également tenir compte de nouvelles priorités. Au nombre de trois, elles concernent "l’amélioration des transports au quotidien, la poursuite de la modernisation du réseau ferroviaire pour rénover au moins 1.000 km par an et un effort budgétaire accru sur les trains Intercités". Par la voix de ses coprésidents, Philippe Duron et Louis Nègre, l’association TDIE ajoute à ce cahier des charges, "le retour sur investissement des infrastructures à partir de leur intérêt socio-économique", et insiste "sur le rôle des transports et de ses infrastructures en matière d’aménagement du territoire".
Dans ce cadre, ils rappellent l’importance de la desserte des ports. "À partir du Snit, il s’agit d’élaguer, hiérarchiser, planifier puis programmer ce qu’on est capable de lancer dans les cinq à dix ans. Il y a des choses qu’on ne pourra pas faire, il faut le dire. Il faut préciser également l’enveloppe financière affectée". Si la politique des transports avec ses infrastructures associées "s’intègre parfaitement à une politique de relance", défend Philippe Duron, "elle ne doit pas creuser l’endettement", lui répond Louis Nègre, déçu des annonces faites récemment par le gouvernement "sans concertation" sur le canal Seine-Nord et le projet Grand Paris Express.

Colloque sur les modes de financement

Appelée très probablement à participer aux travaux de la future mission, l’association TDIE a présenté le 3 octobre ses propres priorités au cours des prochaines années. Fidèle à sa ligne de conduite depuis onze ans, l’approche multimodale et intermodale est réaffirmée. Elle se concrétise par l’arrivée à son bureau de la SNCF, RFF et de VNF qui rejoignent la FNTP et l’Usirf (Union des syndicats de l’industrie routière française). Le rapprochement de ces travaux avec les autorités européennes est le second axe à travers deux actions : "Un partenariat avec la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, et un programme de rencontres avec les membres de la DG Move et des parlementaires européens".

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